Cette œuvre d’art magistrale ne fait pas l’unaminité pour certains Drummondvillois

Cette œuvre d’art magistrale ne fait pas l’unaminité pour certains Drummondvillois
© Photo Éric Beaupré.

DRUMMONDVILLE

Une œuvre d’art signée par l’artiste Canadien originaire d’Espagne, Kieff Grediaga Bueno, œuvre nommée «Abanico Taurino», est à l’origine de certains commentaires acerbes sur la page Facebook de Drummondville.

L’arrivée de la sculpture sur le site de l’Hôtel de ville a créé de vives réactions auprès d’un groupe de citoyens sur les réseaux sociaux, qui ont tôt fait de critiquer tant l’œuvre elle-même que le symbole qu’elle représente.

Une œuvre d’art aménagée dans la cours arrière de l’Hôtel de ville

L’Hôtel de ville a publié sur son site officiel, le 28 septembre, l’arrivée de l’œuvre d’art magistrale installée sur l’esplanade arrière de l’Hôtel de ville, site d’exposition permanent, en y ajoutant une photo et un bref historique.

Cette sculpture réalisée en 1990 s’inspire de la célébration taurine, l’éventail de fer étant une défense derrière laquelle le toréador s’abrite pour éviter une cornée de l’animal.

«La Ville de Drummondville est fière d’ajouter une pièce d’exception à sa collection d’œuvres d’art. ️ En effet, grâce au généreux don d’Yvon Brind’Amour, la Ville a pu aménager un espace d’exposition permanent sur l’esplanade en bordure du stationnement de l’Hôtel de ville. Nommée Abanico Taurino, cette sculpture en fonte de fer de l’artiste canadien Kieff Grediaga Bueno, réalisée en 1990, s’inspire de la célébration taurine, l’éventail de fer étant une défense derrière laquelle le toréador s’abrite pour éviter une cornée de l’animal. Les citoyens, lors de leurs visites à l’Hôtel de ville, sont invités à admirer cette œuvre magistrale», peut-on y lire.

L’œuvre d’art ne fait pas l’unanimité

Certains commentaires font état du symbole que représente l’œuvre d’art «la corrida, cette pratique moyenâgeuse et barbare» pour certains.

D’autres associent la pièce à la cruauté et le combat déloyal que subissent les animaux lors des corridas et ne voient pas là une œuvre ou un choix approprié.

De plus, quelques commentaires font état des sommes d’argent attribuées aux arts et du manque de consultation sur les choix de la ville à cet égard.

Difficile de faire l’unanimité et trouver consensus pour les œuvres d’art

«Cette œuvre est un don d’Yvon Brind’Amour à la ville explique Thomas Roux», conseiller aux communications de la ville en entrevue au Vingt55.

Rencontré sur place il explique qu’il est difficile de faire l’humanité en matière d’arts visuel. «Ici, il s’agit d’une pièce et œuvre évoquant une autre époque. Ce n’est pas un symbole mais une œuvre en soit, un don fait par son propriétaire actuel que nous avons disposé et aménagé ici dans l’esplanade de la ville tout simplement.»

«Comme tout œuvre, la critique est rarement unanime, tout arts confondus par ailleurs.» rappelle-t-il.

Tout est dans le regard du spectateur ou des passants selon certains citoyens

Lors du passage du Vingt55 sur le site, Mme Courchesne contemplait l’œuvre. «J’y vois un éventail, des choix de possibilités comme dans la vie, explique la Drummondvilloise. C’est un objet inspirant qui ne voit là nullement une image négative même associée à la corrida.»

«Cet éventail de fer était à donc à l’origine protecteur pour l’homme lors des corridas» a conclu Mme Courchesne. «C’est une œuvre culturelle, d’un autre pays, d’une autre culture, nous sommes choyer de pouvoir la retrouver ici car elle s’harmonise d’autant plus très bien à cet endroit», a-t-elle fait valoir.

«On y voit là également, au premier coup d’œil, un livre ouvert ou une roue enchâssée dans le sol», a-t-elle ajouté en guise de commentaire et du point de vue artistique.

 

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Éric Beaupré
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