Leadership en matière de gérontologie-Le Cégep de Drummondville est enfin reconnu

Leadership en matière de gérontologie-Le Cégep de Drummondville est enfin reconnu
À titre de centre collégial de transfert de technologie en pratiques sociales novatrices, le Centre collégial d’expertise en gérontologie prendra place au sein du centre de recherche du Bureau de la recherche et de l’innovation, récemment aménagé à même la bibliothèque de la maison d’enseignement supérieur. (Photo offerte par Service des communications, Cégep de Drummondville)

Implantation d’un centre collégial de transfert de technologie (CCTT) en pratiques sociales novatrices (PSN)


 

| Drummondville |«C’est un grand jour pour notre collège et notre équipe liée à la gérontologie, mais surtout pour la population de la région et du Québec, tout comme pour les entreprises, organismes et associations de ce secteur, qui bénéficieront d’activités de recherche concrètes pour améliorer la qualité de vie des personnes aînées.»

C’est en ces termes que la directrice générale du Cégep de Drummondville,  Brigitte Bourdages, a réagi à l’octroi d’un centre collégial de transfert de technologie (CCTT) en pratiques sociales novatrices (PSN) dans le domaine de la gérontologie au collège.

L’annonce a été réalisée un peu plus tôt ce mardi 26 juin par la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Condition féminine, Hélène David, à Montréal.

En effet, le Cégep de Drummondville est l’un des dix nouveaux CCTT qui seront implantés dans le but d’accroître les activités de recherche appliquée, de formation et d’information ainsi que l’aide technique aux entreprises et organismes.

Dix nouveaux centres collégiaux dont Drummondville

Le but est d’accroître les activités de recherche appliquée, de formation et d’information ainsi que l’aide technique aux entreprises et organismes. Dix nouveaux centres collégiaux de transfert de technologie sont implantés dans les prochains mois.

Ainsi, un financement de 150 000 $ par année par CCTT additionnel est prévu pour les trois premières années de leur existence, puis de 200 000 $ par année par centre. Par ailleurs, un financement supplémentaire pour l’implantation du nouveau modèle d’intervention est également prévu pour l’année 2018-2019 dans le cas des nouveaux centres.

Cette annonce s’inscrit dans la foulée du rapport Leroux, déposé en septembre 2017 par le Conseil consultatif sur l’économie et l’innovation.

L’éducation et la formation occupent une place importante dans les recommandations des auteurs. Ces derniers recommandent, entre autres, de développer les compétences de base des travailleurs les plus sensibles aux changements technologiques et de réunir les chercheurs d’emploi et les entreprises à la recherche de travailleurs qualifiés en associant les cégeps et les entreprises.

Au dire de Mme Bourdages, le Cégep de Drummondville travaille sans relâche depuis plusieurs années pour obtenir cette reconnaissance de son expertise.

L’implantation du centre de recherche du Bureau de la recherche et de l’innovation (BRI) à même la bibliothèque de la maison d’enseignement supérieur, un projet qui a bénéficié du Fonds d’investissement stratégique (FIS) pour les établissements postsecondaires en 2017, n’est d’ailleurs pas étrangère à cette annonce.

«Nous avons mis sur pied dès 2012 notre Centre collégial d’expertise en gérontologie (CCEG), qui a obtenu son admissibilité aux Trois Conseils de la recherche du Canada et à la Fondation canadienne de l’innovation en 2015. Depuis sa fondation, le CCEG a permis de délivrer pas moins de 1361 certificats de formation accréditée et a accueilli plus de 420 participants au sein de 41 formations spécialisées, sans compter la concrétisation de nombreux projets de recherche. Tout ça, grâce à une équipe multidisciplinaire de chercheurs-enseignants, de chercheurs affiliés, de professionnels et d’étudiants», a-t-elle souligné.

Politique sur le vieillissement du gouvernement du Québec

Cette reconnaissance à titre de CCTT vient poursuivre et augmenter le développement de solutions innovantes pour répondre aux enjeux liés au vieillissement de la population. Qui plus est, le Cégep de Drummondville deviendra un partenaire socioéconomique plus actif que jamais dans l’écosystème québécois lié à la gérontologie, au vieillissement et à la solidarité intergénérationnelle.

«Le CCEG développe son savoir et son savoir-faire en matière de recherche et de projets innovants sur le vieillissement afin qu’il devienne un acteur de premier plan pour contribuer au mieux-être des personnes aînées et à l’amélioration de leurs conditions de vie», a pour sa part précisé la coordonnatrice du Centre collégial d’expertise en gérontologie du Cégep de Drummondville, Nathalie Mercier.

Les champs d’intervention du CCEG correspondent aux grandes orientations de la Politique sur le vieillissement du gouvernement du Québec, à savoir la santé, la participation, la sécurité et le développement des compétences/valorisation de la profession.

Il propose déjà du soutien aux associations, aux organisations et aux entreprises pour les aider dans la résolution de certains problèmes sociaux liés au vieillissement.

Au nombre de ses partenaires actuels, notons l’Université du Québec à Trois-Rivières, le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie et du Centre-du-Québec, la Ville de Drummondville et la Faculté de médecine de l’Université de Sherbrooke, ainsi que plusieurs entreprises privées et ordres professionnels.

Il va sans dire que le financement de 150 000 $ par année pour les trois prochaines années, puis de 200 000 $ annuellement, est de nature à accélérer le développement du CCEG, sans compter qu’un financement supplémentaire pour l’implantation d’un nouveau modèle d’intervention est également prévu pour l’année 2018-2019.

« Je me réjouis au plus haut point de cette annonce majeure. La création de dix CCTT n’est pas banale. Les centres collégiaux de transfert de technologie illustrent parfaitement la synergie qui doit exister entre les milieux de l’éducation, les communautés et les entreprises. Leur développement et leur implantation sont jugés comme des priorités par notre gouvernement. Ces projets encouragent la collaboration entre le monde de la formation et celui de la recherche, et permettent aux établissements collégiaux de s’inscrire de façon durable et efficace dans l’économie et la vitalité de leur région», a fait savoir la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Condition féminine, Hélène David.

Soulignons que l’implantation de ces dix nouveaux centres porte le total des CCTT reconnus à 59, répartis au sein de 40 cégeps et 3 collèges privés.

Eric Beaupré
RéDACTEUR_EN_CHEF
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