L’honorable juge Claude Provost impose huit ans de pénitencier au Drummondvillois Stéphane Pasche

L’honorable juge Claude Provost impose huit ans de pénitencier au Drummondvillois Stéphane Pasche
© Photo Éric Beaupré | TOUS LES DROITS RÉSERVÉS.

Six ans d’agressions sexuelles sur une jeune victime mineure au moment des faits


| Drummondville |Le juge Provost a sévèrement sentencé le Drummondvillois Stéphane Pasche, accusé d’agressions sexuelles, de contacts et incitation à des contacts sexuels, agressions commises sur une jeune victime d’âge mineure pendant six ans.

Les premières agressions sexuelles ont eu lieu alors que la victime était âgée de moins de 16 ans. Les agressions et sévices sexuels ont duré un total de six ans.

Une sentence de pénitencier imposé à un individu sans antécédent criminel

«Le comportement abusif de Pasche, le nombre d’agressions, le chantage pour s’assurer du silence de la victime, la durée des agressions, la nature même des gestes à caractère sexuel et la répétition des agressions sur la jeune fille», ce sont autant de facteurs aggravants tenu en compte par l’Honorable juge Claude Provost lors du prononcé de la sentence, alors que Pasche recevait la sentence blotti dans le box des accusés.

Aucun facteur atténuant pour l’individu

Le juge n’a retenu aucun facteur atténuant. «Que la jeune victime ne soit pas tombée enceinte n’est pas absolument pas un facteur atténuant, pas plus que la victime n’a jamais été battue ou frappée physiquement lors des agressions.»

Les contraintes, physiques et psychologiques pour amener sa victime à satisfaire ses envies sont des facteurs tenus en compte par le juge dans sa décision.

«Le degré de responsabilité de l’accusé Stéphane Pasche est total, il ne peut invoquer aucune circonstance pour expliquer son comportent et agressions.» a mentionné le juge. «Il nie toutes les agressions, malgré les preuves accablantes d’ADN présentées au dossier».

Le juge Provos ajoute: «Par ailleurs les conséquences physiques et  psychologiques ainsi que les graves conséquences sur les aspects émotifs, affectifs et la vie sexuelle de la jeune femme sont suffisamment importants pour imposer une peine sévère à l’accusé».

Rien ne peut expliquer ni excuser les gestes et agressions commis par l’homme de 51 ans sans antécédent

«Malgré la preuve, vous avez continué à clamer votre innocence de façon fantaisiste, irréaliste et mensongère», a fait savoir le juge à Pasche. «Aucun remord, ni regret n’ont été exprimés par l’accusé qui ne présente aucune conscience de la gravité des gestes et des agressions,» a précisé le juge tel que relevé par un agent de probation.

Pour résumé la situation, «vous avez lâchement exploité une jeune femme, vous lui avez volée son adolescence. Il m’importe donc d’imposer une peine et sentence entre autres et particulièrement dissuasive qui devra atteindre les objectifs de dénonciation, dissuasion tant collective qu’individuelle à toute personne commettant ce genre de crimes et d’agressions.» a clairement invoqué le juge.

Sentence et importantes conditions imposées alors que Pasche prend le chemin du pénitencier

«Pour ces motifs, je vous condamne pour les 1er et 2e chefs d’accusation à 4 ans de pénitencier. Pour les 3e et 4e chefs d’accusation, à 6 ans et pour le 5e chef d’accusation à 8 ans de pénitencier,» a statué le juge, alors que Pasche prenait ainsi le chemin du pénitencier pour y purger sa sentence.

Il y restera donc 7 ans et 260 jours à purger la peine imposée pour ce Drummondvillois.

De sévères conditions s’ajoutent à la sentence. En effet,  le juge a autorisé et demandé le prélèvement d’ADN en plus de l’enregistrer au registre des délinquants sexuels à perpétuité, en plus de l’interdiction de communiquer avec la plaignante ou de se trouver à moins de deux kilomètres de tout lien de résidence, d’étude ou de travail de la jeune femme et ce à perpétuité.

La jeune femme visiblement émue et satisfaite de la sentence imposée à l’accusé a exprimé fièrement et émotions sa reconnaissance à l’enquêteur au dossier, le sergent Mario Langelier et sa partenaire de travail, Annie Thériault, tout comme à la procureure de la couronne, Me Magalie Bernier, qui a présenté ce dossier devant le tribunal.

Celle-ci rencontrée à la sortie du tribunal était également satisfaite de la peine imposée. « C’est la peine suggérée au juge. Il a imposé une sentence exemplaire qui reflète la gravité des gestes commis.» a-t-elle précisé.

Entourée de ses proches et du CAVAC

La famille et les membres du CAVAC, qui ont également supporté la jeune femme tout au long des procédures, étaient heureux et satisfaits de voir ainsi la jeune femme quitter le tribunal.

«Justice a été rendu a fait valoir la jeune femme avec émotions. Je vais pouvoir tourner la page.» a-t-elle confié, forte d’une sentence exemplaire et dissuasive.

Pasche a quitté le tribunal de Drummondville en direction du pénitencier menotté, cachant son visage et sous bonne garde, tenant en main une sentence de pénitencier de huit ans.

Éric Beaupré
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