Meurtre au deuxième degré – Jean-François Toupin-Houle prend le chemin du pénitencier à perpétuité

Meurtre au deuxième degré – Jean-François Toupin-Houle prend le chemin du pénitencier à perpétuité
© Montage des photos : Éric Beaupré.

|Drummondville| Le Drummondvillois Jean-François Toupin-Houle a pris le chemin du pénitencier d’une peine à perpétuité pour meurtre au deuxième degré de Judith Élémond Plante. 

L’accusé de 25 ans a plaidé coupable le mardi 10 avril au palais de justice de Victoriaville, à une accusation de meurtre au deuxième degré.

Judith Élémond Plante, une jeune mère de 22 ans, avait été retrouvée grièvement blessée le 27 juillet 2016 dans son logement de la rue de l’Aqueduc à Victoriaville.

Rappel des faits

La jeune mère de famille de 22 ans et l’accusé s’étaient rencontrés par l’entremise d’un site de rencontres en ligne, quelques heures avant que la victime ne soit retrouvée sans vie dans son logement.

Le coroner Yvon Garneau a conclu dans un rapport, soutenu par le pathologiste, que la victime avait été assassinée à l’aide d’une arme contondante et tranchante. Le rapport révélait que le corps de la jeune femme présentait des blessures traumatiques aux bras, au cou et au thorax.

Toupin-Houle avait raconté aux enquêteurs que leurs ébats sexuels avaient mal tourné et ce dernier tentait de soutenir que le décès de la jeune femme était accidentel et non prémédité.

Interrogatoire serré

Les enquêteurs du département des crimes contre la personne avaient tenu Jean-François Toupin-Houle en interrogatoire de longues heures après que le suspect se soit lui-même rendu aux policiers de Trois-Rivières, quelques heures après les événements. Toupin-Houle avait été mis en accusations après un peu plus de 12 heures d’interrogation.

Une importante perquisition avait été effectuée chez le suspect, alors que la scène de crime avait été passée au peigne fin par les enquêteurs et les policiers qui avaient ainsi, par la suite, procédé à la mise en accusations de Jean-François Toupin-Houle pour meurtre.

Sentence à perpétuité et possibilité de libération conditionnelle

Le tribunal a condamné Jean-François Toupin-Houle à une sentence à perpétuité. Toupin-Houle doit également fournir un échantillon d’ADN et sera admissible à une possible libération conditionnelle après avoir purgé 10 ans de pénitencier.

Éric Beaupré
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