Témoin de l’un des plus imposants incendies agricoles au Centre-du-Québec, le Vingt55 vous a rapporté en direct les détails de cet incendie. C’est vers 14h40 à Wickham que cet immense et terrible brasier s’est déclaré à La Coop Ferme Colibri, situé au 1060, 12e rang, dans la municipalité de Wickham, le mardi 7 novembre.
Photos Éric Beaupré, photoreporteur ||| Tous les droits réservés au Vingt-55
Dès l’appel initial, on faisait état qu’une épaisse fumée noire envahissait tout le poulailler situé au 12e rang. Le directeur du service des incendies de la municipalité, Richard Hébert, a sonné une alerte générale et fait demander l’entraide des municipalités, tout d’abord de Saint-Nazaire et Acton-Vale, demandés simultanément et dès l’arrivée des premiers pompiers, ceux de Drummondville, Upton, Saint-Germain-de-Grantham et Durham-Sud, devant l’ampleur du brasier.
L’imposant panache était visible a plus d’une vingtaine de kilomètres de l’élément destructeur, comme en témoignent nos images.
Les propriétaires des lieux ont vainement tenté de libéré les quelques 30 000 poussins, poules et coqs qu’auraient pu contenir les installations. Mais malheureusement, seulement quelques centaines ont visiblement réussi à échapper au braiser, malgré les efforts conjoints des pompiers, pour tenter de libérer quelques volailles.
Les flammes atteignaient près d’une centaine de pieds au plus fort de l’incendie, alors que pompiers, les grues et la machinerie assuraient la sécurité des paroies qui risquaient de s’effondrer.
Les pompiers ont dû rapidement sécuriser plusieurs cylindres de propane à proximité des lieux, afin d’éviter leurs explosions, alors que plusieurs dizaines de pompiers attaquaient simultanément l’immense brasier qui progressait rapidement et dangereusement et que des explosions fusaient de l’intérieur et faisaient écrouler murs, paroies et toit de l’imposant complexe aux allures de forteresse qui s’écroulait tel un château de carte, sous la force de l’élément destructeur et la chaleur intense de cet immense brasier.
Le service de recherche et causes devra enquêter sur les origines de l’incendie afin d’en déterminer l’origine, mais une cause électrique pourrait possiblement en expliquer l’origine.
« Mais les experts devront étudier les décombres, une fois le périmètre sécurisé. L’amas de ferraille tordu par la chaleur était toujours inaccessible en fin de soirée pour permettre aux enquêteurs de déterminer avec certitude l’origine du brasier. », explique le directeur du service des incendies, qui confirmait également que personne n’a été blessé lors de l’incendie.
Le SIUCQ, Service d’Intervention d’Urgence Civil du Québec, a été appelé sur place en assistance aux différents services des incendies, afin de faciliter les opérations et porter assistance aux différentes équipes d’intervention et sécuriserant les différents périmètres de proximité.
Photos Éric Beaupré, photoreporteur ||| Tous les droits réservés au Vingt-55.