45 ans de lutte contre les violences sexuelles : Le RQCALACS lance ‘Coude à coude, sans relâche’

45 ans de lutte contre les violences sexuelles : Le RQCALACS lance ‘Coude à coude, sans relâche’
Le RQCALACS lance ‘Coude à coude, sans relâche’ @ Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

À l’occasion de la 43e Journée d’action contre la violence sexuelle faite aux femmes, le Regroupement québécois des Centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (RQCALACS) et ses membres, dont le CALACS La Passerelle de Drummondville, présentent leur campagne « Coude à coude, sans relâche » pour souligner l’engagement et la force des CALACS et de leurs allié.es dans la lutte contre les violences à caractère sexuel (VACS).

Depuis plus de quatre décennies, le regroupement et ses membres travaillent sans relâche pour qu’une société plus juste et égalitaire voie le jour pour l’ensemble des personnes victimes et survivantes. « Coude à coude, sans relâche » vient ainsi incarner un cri de ralliement qui porte à la fois un hommage aux militantes qui nous ont précédées et honore les multiples luttes et solidarités féministes qui se poursuivent.

Des actions et mobilisions à Drummondville, Julie Ouellet directicre genereal du  Calacs La Passerelle de Drummondville et les intervenantes invitent la population à participer à la marche de solidarité qui aura lieu le 20 septembre à Drummondville.

Lancée dans les années 1970 pour dénoncer les violences sexistes et le harcèlement de rue, la Journée d’action contre la violence sexuelle faite aux femmes célèbre la tradition militante des CALACS et vise à mobiliser l’ensemble de la population face aux enjeux liés aux violences à caractère sexuel (VACS). « Près de quatre décennies de lutte acharnée plus tard, force est de constater qu’il est important de ne rien lâcher que s’engager collectivement contre les VACS est un travail perpétuel », rapporte Valérie Choquette, intervenante-animatrice au CALACS de Charlevoix.

Chaque année, les CALACS répondent à plus de 2000 demandes d’aide à travers la province. « Depuis le mouvement #Metoo, on remarque une augmentation marquée des demandes d’aide dans nos services. On ne le répétera jamais assez : les violences sexuelles sont un problème majeur qui nécessite des solutions ciblées », affirme Léa Gentes, intervenante au CALACS de Sept-Îles.

Au Québec, l’enjeu des violences sexuelles est une problématique sociale majeure qui s’inscrit dans le continuum des violences vécues par les femmes et les filles. En effet, 87 % des agressions sexuelles sont commises envers les femmes. Force est de constater que le fait de se situer à l’intersection de plusieurs systèmes d’oppression a un impact majeur sur les probabilités de subir des agressions à caractère sexuel dans la province.

Le taux d’agressions sexuelles contre les femmes autochtones est environ trois fois plus élevé que celui des femmes allochtones, le taux d’agressions sexuelles contre les femmes handicapées est deux fois plus élevé que celui des femmes non handicapées et les personnes qui se définissent comme homosexuelles ou bisexuelles affichent des taux d’agressions sexuelles six fois plus élevés que ceux observés chez les personnes hétérosexuelles.

C’est assez!

Le Vingt55, fier partenaire du CALACS La Passerelle, est heureux de rappeler que cette campagne, réalisée grâce à la contribution financière du ministère de la Justice du Canada, permet véritablement de mobiliser l’expertise des actrices incontournables dans la lutte contre les violences sexuelles et des mouvements féministes, les CALACS. Consultez l’information relative à notre marche du 20 septembre prochain en annexe.

Pour plus d’informations, consultez notre site web  et suivez-nous sur Facebook,Instagram et TikTok.

Le Vingt55 rappelle également que le Regroupement québécois des centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (RQCALACS) se consacre à favoriser l’échange d’expertises entre ses centres membres, à soutenir la recherche de solutions pour enrayer les agressions à caractère sexuel et à assurer le développement de services d’intervention féministe intersectionnelle pour les femmes et les filles.

L’histoire de la Journée d’action contre la violence sexuelle faite aux femmes remonte aux marches « La rue, la nuit, femmes sans peur » des années 1970, un mouvement féministe international visant à dénoncer les violences et à se réapproprier l’espace public.

Éric Beaupré
PHOTOREPORTER
PROFILE

Suivez-nous sur les réseaux sociaux:

Les derniers articles

Faits divers

Suivez-nous sur les réseaux sociaux:

facebookyoutube-icon