DRUMMONDVILLE
« C’est une bonne nouvelle pour les employeurs ! Plusieurs s’activent déjà à préparer la saison estivale. Ils pourront maintenant embaucher des jeunes d’ici qui sont prêts à expérimenter le marché du travail », fait valoir le député Champoux.
Le programme EÉC offre des contributions salariales pour inciter les employeurs à créer des emplois à temps plein pour les jeunes entre le 24 avril et le 2 septembre 2023. Pour être admissibles, les projets doivent proposer des expériences professionnelles qui favorisent l’acquisition et de développement de compétences dans un milieu de travail sûr, inclusif et non discriminatoire.
En mars dernier, Martin Champoux et ses collègues du Bloc Québécois avaient dénoncé la décision drastique du gouvernement d’amputer les fonds du programme de près 325 000 $, soit 33 % de moins que l’année précédente, ce qui représente 100 emplois de moins que le nombre octroyé en 2022. Une nouvelle qui a estomaqué le député bloquiste !
« Normalement, à ce temps-ci, j’annonce le beau succès du programme. Toute mon équipe y croit et on consacre beaucoup d’énergie à sa réussite. Mais là, je suis mi-figue mi-raisin parce que le gouvernement a mis la hache dans le financement ! C’est désolant parce que ce sont les employeurs qui écopent des conséquences. Je pense aux camps de jour ou aux entreprises touristiques et saisonnières qui comptent sur ces contributions salariales chaque été. On s’est relevé les manches et on a jonglé avec les montants qui nous ont été accordés afin de distribuer des emplois de façon équitable parmi les demandeurs », tient à préciser M. Champoux.
« Somme toute, depuis quatre ans, la circonscription de Drummond a obtenu près de 3,4 millions de dollars pour soutenir plus de 850 emplois. Ce n’est pas rien ! Mais la situation est quand même frustrante. Si les employeurs sont au rendez-vous, c’est parce que les besoins sont criants dans la région. En plus, les emplois qu’ils offrent sont vraiment intéressants et variés pour la jeune relève. Comptez sur le Bloc Québécois pour continuer de marteler le gouvernement pour une rehausse du financement du programme », conclut Martin Champoux.