Les employés de l’usine Olymel de Drummondville ont déclenché une grève générale illimitée © Vidéo / Vingt55. Tous droits réservés.

En effet, aujourd’hui  ce sont plus de 150 travailleurs de l’entreprise Olymel, situer sur la rue Rocheleau à Drummondville qui se sont réunies pour manifester.

Selon les informations obtenues sur place par le Vingt55, ce sont les offres salariales qui bloquent les négociations. L’employeur propose une hausse de salaire de 1,35 $/heure, alors que les demandes initiales des travailleurs se situaient autour de 3,00 $/heure, des augmentations jugées justifiées et justifiables par une majorité d’employés de l’entreprise rencontrés sur place.

Les travailleurs du dernier quart de travail aujourd’hui sont donc sortis manifester bruyamment afin de sensibiliser l’employeur à leurs revendications et ont exprimer leur mécontentement face aux dernières propositions salariales.

Ainsi, plus de 400 employés sont en grève générale illimitée à partir d’aujourd’hui, les employés souhaitent un retour au travail et surtout à la table des négociations afin d’obtenir une augmentation salariale raisonnable et acceptable, ont exprimé les employés rencontrés sur place.

L’entreprise fonctionne 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, d’où la participation de plus de 400 employés à Drummondville qui sont en grève générale illimitée.

Les employés sont sans contrat de travail depuis mars dernier et les négociations avaient commencé bien avant l’expiration du contrat, rappellent les employés qui souhaitent obtenir une hausse salariale décente. « Le coût de la vie a augmenté pour tout le monde, et nous n’y échappons pas », explique une mère de famille et travailleuse de l’entreprise qui souhaite voir l’employeur revenir à la table des négociations avec une offre raisonnable et acceptable.

La grève générale illimitée se poursuivra jusqu’à nouvel ordre, confirment les employés rencontrés sur place par le Vingt55.

Les employés de l’usine Olymel de Drummondville ont déclenché une grève générale illimitée © Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.