DRUMMONDVILLE
@ Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.
« Depuis des semaines, Meta et plus récemment Google menacent de bloquer l’accès au contenu de nouvelles sur leurs plateformes afin de pousser le gouvernement à renoncer à mettre en place un régime de négociation équitable entre elles et les entreprises créant le contenu de nouvelles. C’est intolérable. Par cette sortie conjointe, les élus font front commun face aux pressions exercées par les géants du web. Nous pensons que ces derniers ont un rôle à jouer dans le partage des revenus publicitaires. Notre démarche est sérieuse et nécessaire : nous ne lâcherons pas », souligne Martin Champoux.
Le Bloc Québécois se réjouit également que le gouvernement ait accédé à sa demande visant à ce qu’il cesse immédiatement d’investir en publicité sur les plateformes de Meta. Dans la foulée des menaces de la multinationale, le Bloc Québécois a par ailleurs pris la décision de suspendre l’ensemble de nos investissements publicitaires sur ces mêmes plateformes, jusqu’à nouvel ordre.
« Alors même que Cogeco et Québecor, comme d’autres entreprises québécoises et canadiennes, ont annoncé le retrait de leurs investissements publicitaires sur les plateformes appartenant à Meta, nous soulignons et saluons la décision du gouvernement de leur emboîter le pas en cessant de verser de l’argent à cette multinationale, alors que celle-ci refuse l’idée même d’un partage équitable des revenus publicitaires et suspend ses ententes avec plusieurs médias québécois. Il faudra que, comme nous le suggérions, cet argent soit réinvesti dans nos médias traditionnels, directement touchés par les manœuvres d’intimidation de Meta. Nous sommes plus que jamais solidaires des entreprises médiatiques québécoises », conclut Martin Champoux.