Crimes sexuels sur des mineurs : Daniel Tessier pourrait avoir fait d’autres victimes dans la région

Crimes sexuels sur des mineurs : Daniel Tessier pourrait avoir fait d’autres victimes dans la région
Daniel Tessier pourrait avoir fait d’autres victimes dans la région © Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

Les enquêteurs de la Sûreté du Québec de la MRC Drummond ont procédé le 17 juin dernier à l’arrestation de Daniel Tessier, 70 ans, de Drummondville. Il a été arrêté relativement à des infractions de nature sexuelle envers des victimes d’âge mineur.

Les enquêteurs de la Sûreté du Québec de la MRC Drummond ont procédé le 17 juin dernier à l’arrestation de Daniel Tessier, 70 ans, de Drummondville. Il a été arrêté relativement à des infractions de nature sexuelle envers des victimes mineures.

Le Vingt55 a assisté à la comparution de l’accusé le 18 juin dernier au palais de justice de Drummond, alors que l’accusé comparaissait en visioconférence devant l’honorable juge Jean-Guy Blanchette.

Le septuagénaire fait face à des accusations, notamment en matière d’agression sexuelle, de contacts sexuels, d’incitation à des contacts sexuels, d’avoir rendu accessible du matériel sexuellement explicite à une personne mineure, d’action indécente et d’exhibitionnisme.

L’accusé est suspecté d’avoir commis d’autres infractions similaires et d’avoir fait d’autres victimes.

Les événements reprochés se seraient produits entre février et juin 2024. L’enquête tend à démontrer que le suspect aurait pu faire d’autres victimes dans le secteur de Drummondville.

Puisque plusieurs victimes ont été identifiées, la structure de gestion des enquêtes sur les crimes en série (GECS), coordonnée par la Sûreté du Québec, a été déployée. Il s’agit d’une structure de commandement unifiée au sein de laquelle les services de police québécois travaillent en partenariat afin d’identifier rapidement les crimes commis par des prédateurs et de procéder à leur arrestation. Cette coordination provinciale permet donc une mise en commun des ressources policières et vise à mieux protéger les victimes.

L’accusé a pu reprendre sa liberté alors que l’honorable juge Jean-Guy Blanchette lui a imposé une série de conditions de remise en liberté et d’interdictions, dont celle de ne pas se retrouver dans un parc ou lieu public où des enfants pourraient être présents.

La Sûreté du Québec rappelle qu’en tout temps, le public peut également transmettre des informations de façon confidentielle à la Centrale de l’information criminelle de la Sûreté du Québec au 1 800 659-4264.

https://calacs-lapasserelle.org/

Infos juridiques

Présomption d’innocence

Le Vingt55 rappelle que toute personne accusée au criminel a droit et bénéficie de la présomption d’innocence jusqu’à la décision d’un juge au terme d’un processus judiciaire complet.

Le système pénal canadien repose sur un principe fondamental: toute personne accusée d’avoir commis une infraction est présumée innocente jusqu’à ce que la preuve de sa culpabilité soit établie hors de tout doute raisonnable devant un tribunal.

Comme une personne accusée d’un crime s’expose à de lourdes conséquences, la présomption d’innocence revêt une importance capitale. Ce droit est reconnu à l’article 11d) de la Charte canadienne des droits et libertés. La présomption d’innocence est un droit individuel qui exige que:

L’accusé n’a pas à prouver qu’il est innocent, sa culpabilité doit être établie par le poursuivant, par une preuve hors de tout doute raisonnable.

La charge de le prouver incombe à l’État, au Québec, il s’agit du Directeur des poursuites criminelles et pénales qui agit par l’entremise de ses procureurs aux poursuites criminelles et pénales.

Les poursuites criminelles doivent se dérouler conformément aux procédures légales et à l’équité.

Éric Beaupré
PHOTOREPORTER
PROFILE

Suivez-nous sur les réseaux sociaux:

Les derniers articles

Faits divers

Suivez-nous sur les réseaux sociaux:

facebookyoutube-icon