DRUMMONDVILLE
« Depuis le début du processus, le CN et le CPKC n’ont pas hésité à faire passer leurs profits avant la sécurité ferroviaire. Les compagnies de chemins de fer ne se soucient pas des agriculteurs, des petites entreprises, des chaines d’approvisionnement ou de leurs propres employés. Leur seul objectif est d’augmenter leur bénéfice net, même si cela signifie mettre en péril l’ensemble de l’économie », explique Paul Boucher, président de la Conférence ferroviaire de Teamsters Canada.
Au cours des derniers jours, les Teamsters ont présenté de multiples offres, mais aucune n’a été sérieusement considérée par l’une ou l’autre des entreprises.
Les principaux obstacles à la conclusion d’une entente demeurent les demandes patronales, et non syndicales.
Le CN et le CPKC refusent de renoncer à leur intention d’affaiblir les protections liées aux périodes de repos et aux horaires, augmentant ainsi le risque de problèmes de sécurité liés à la fatigue. De plus, le CN persiste à exiger un programme de relocalisation forcé, qui pourrait obliger les travailleurs à déménager à des milliers de kilomètres, menaçant ainsi de déchirer des familles.
Malgré le lock-out, le processus de négociations avec les deux compagnies continue.
À noter que les contrôleurs de circulation ferroviaire du CPKC continueront de travailler jusqu’à 00h01, heure des Rocheuses.