Cette initiative, rendue publique ce lundi par le ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, M. Benoit Charette, et son adjointe parlementaire, Mme Agnès Grondin, vise la création de marais le long de la rivière Bulstrode, dans un secteur où la bande riveraine est actuellement peu présente.

L’étude servira à dresser un inventaire de la flore et de la faune du territoire ciblé, avec une attention particulière portée aux espèces exotiques envahissantes. Si le projet se concrétise, 22 500 mètres carrés de milieux hydriques pourraient être restaurés, permettant ainsi une meilleure résilience des écosystèmes locaux.

Un projet aux retombées écologiques majeures

Pour le ministre Benoit Charette, ce projet s’inscrit pleinement dans les objectifs gouvernementaux de conservation de la nature et de lutte contre les changements climatiques. « Je suis ravi de l’annonce d’aujourd’hui. S’il se réalise, le projet permettra de créer des milieux hydriques de grande importance, puisque la rivière Bulstrode est reconnue comme un corridor bleu par le Conseil régional de l’environnement du Centre-du-Québec. C’est grâce à des projets comme celui-ci que nous atteindrons nos objectifs environnementaux », a-t-il déclaré.

Le ministre responsable de la région du Centre-du-Québec et député de Johnson, M. André Lamontagne, a aussi salué l’initiative. « Ce type de projet renforce l’expertise québécoise en environnement tout en soutenant les milieux naturels comme la rivière Bulstrode, afin qu’ils puissent mieux remplir leurs fonctions écologiques », a-t-il souligné.

Ce soutien financier s’inscrit dans une volonté gouvernementale de valoriser les milieux humides et hydriques, considérés comme essentiels à la biodiversité, à la qualité de l’eau et à l’adaptation aux changements climatiques.