DRUMMONDVILLE
Cette journée fort importante se déroule d’ailleurs en même temps que la Semaine québécoise du trouble développemental du langage (TDL). Pour l’occasion, des symboles de plusieurs villes du monde seront illuminés en mauve et jaune, question de mettre en lumière le TDL.
Trouble du langage en temps de pandémie : un défi plus que jamais!
Le trouble développemental du langage affecte plus de 7 % de la population au Québec. Cela signifie 600 000 personnes! En milieu scolaire, cette proportion représente près de 2 élèves par classe.
L’année 2020 et la pandémie de COVID-19 accentuent les défis des personnes ayant un TDL. Malgré cela, Regroupement Langage Québec maintient l’importance d’informer la population sur le trouble développemental du langage et de tenir certaines activités. « Les personnes ayant un trouble développemental du langage sont lourdement affectées. Le port du masque nuit à la communication de nos clientèles qui éprouvent déjà de la difficulté à communiquer », mentionne le directeur général du Regroupement Langage Québec Adrien Côté, dont le siège social est situé au Centre-du-Québec.
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Plusieurs personnes ont de la difficulté à parler ou à comprendre au quotidien sans même connaître le trouble développemental du langage. Ils n’ont donc aucun de diagnostic ni suivi.
«Avant la COVID-19, nos associations régionales, les familles et les orthophonistes déploraient déjà le manque de ressources pour venir en aide aux personnes ayant un trouble développemental du langage. Cette accessibilité à des services, notamment en milieu scolaire, est maintenant quasi nulle». Cette situation préoccupe énormément Adrien Côté.
Faire connaître le TDL pour aider
La Semaine québécoise du trouble développemental du langage sert notamment à briser l’isolement. «Il faut aborder le TDL et le faire connaître à l’année! Le défi est grand. Nous devons aider les gens à reconnaître et à détecter le TDL. C’est ainsi que nous leur permettrons d’accéder à des ressources et à des outils pour cheminer», ajoute Adrien Côté.