‘’Après enquête, nous pouvons confirmer qu’une femme correspondant à la description donnée par les témoins se trouvait réellement dans ce secteur, à ce moment’’, précise Aurélie Guindon, porte-parole de la Sûreté du Québec.

Selon les informations supplémentaires obtenues par le Vingt55, la version obtenue des deux élèves a été légèrement modifiée en cours d’événement.

Une ‘’déformation des faits probable’’ plutôt qu’un canular

En effet, toujours selon les explications fournies au Vingt55 par différents intervenants, et comme ont pu déceler les enquêteurs de la Sûreté du Québec lors de l’obtention des versions auprès des jeunes, il y a bel et bien eu une dame âgée vêtue de rouge, mais contrairement à la version fournie avec la présence d’une arme de poing, il y a eu vraisemblablement une modification des versions offertes par les enfants qui, au final, n’étaient plus sûrs de ce fait, tel que rapporté aux autorités.

Le travail des enquêteurs aura permis de déceler que, sans réelle mauvaise intention, ceux-ci avaient pu avoir supposé la présence d’une arme ou d’un autre objet s’y apparentant, sans réel fondement.

En conclusion, il ne s’agit donc pas tant d’un canular, mais vraisemblablement d’une suite de versions qui ont été interprétées au fil des événements comme contradictoires sans mauvaise intention véritable de la part des jeunes enfants.

Les démarches d’enquête ont toutefois permis de déterminer que la personne aperçue ne présentait pas un risque pour la sécurité.