DRUMMONDVILLE
L’Université du Québec à Trois-Rivières et le Cégep de Drummondville des acteurs clés pour planifier la relance économique @ Crédit photo Eric Beaupré Vingt55
Aujourd’hui, elles se doivent aussi d’être résilientes pour relever les défis engendrés par la COVID‑19 rappelle Mélanie Joly, députée d’Ahuntsic-Cartierville, ministre du Développement économique et des Langues officielles et ministre responsable de DEC
Les investissements en ressources monétaires, matérielles et humaines requis pour amorcer le virage technologique sont souvent considérables. Que ce soit pour la mise en place d’une usine intelligente, l’automatisation ou la robotisation, le gouvernement du Canada répond présent pour appuyer les entreprises dans leurs projets de modernisation afin de créer des emplois de qualité pour les Canadiennes et les Canadiens. Ces jours-ci, DEC tient d’ailleurs une série d’annonces de contributions financières totalisant des investissements de 13 616 099 $ à l’endroit des entreprises manufacturières et des organismes qui les soutiennent.
Mélanie Joly, députée d’Ahuntsic-Cartierville, ministre du Développement économique et des Langues officielles et ministre responsable de DEC
Soutien aux PME manufacturières dans leurs efforts de modernisation un appui financier de 2 220 000 $ au Centre national intégré du manufacturier intelligent
Dans cette optique, l’honorable Mélanie Joly, ministre du Développement économique et des Langues officielles, a annoncé aujourd’hui un appui financier de 2 220 000 $ au Centre national intégré du manufacturier intelligent (CNIMI) propulsé par l’Université du Québec à Trois-Rivières et le Cégep de Drummondville. L’aide accordée, sous forme de contribution non remboursable, servira à acquérir, installer et programmer des technologies numériques et des équipements innovants, de même qu’à acquérir et implanter des logiciels.
Situé à Drummondville, le CNIMI vise notamment à appuyer les entreprises manufacturières dans la numérisation de leurs opérations et leur virage 4.0. Pour ce faire, il compte se doter d’une vitrine technologique qui permettra de comparer le fonctionnement d’une usine intelligente à celui d’une usine traditionnelle. Ce projet permettra aux manufacturiers d’adopter et d’intégrer des technologies innovantes et numériques au sein de leurs opérations et ainsi d’accroître leur compétitivité.
L’industrie manufacturière contribue de façon importante à la croissance économique du Québec en plus de fournir de nombreux emplois. Elle représente un maillon essentiel du développement économique régional. Avec ce soutien, le gouvernement du Canada témoigne de son engagement à préparer le terrain pour l’après-pandémie en vue de rebâtir une économie plus forte, plus résiliente et plus juste pour tous.
« Nous continuons à travailler avec les manufacturiers innovants pour leur donner les outils nécessaires au développement de technologies et de procédés novateurs, au bénéfice des travailleurs et des régions du Québec. Grâce au soutien du gouvernement du Canada, ils peuvent miser sur l’innovation, véritable moteur économique et pilier de la croissance, pour stimuler l’économie locale et créer de bons emplois dans leur région. Ainsi, nos entreprises manufacturières sont en meilleure position pour préparer la relance post-COVID-19. » – Mélanie Joly, députée d’Ahuntsic-Cartierville, ministre du Développement économique et des Langues officielles et ministre responsable de DEC
« Le Centre national intégré du manufacturier intelligent repose sur la synergie entre formation collégiale et universitaire, de même que sur l’interaction entre recherche, innovations technologiques et transfert des connaissances. Le financement obtenu représente un levier appréciable pour fortifier encore davantage notre collaboration interordres inédite et favoriser nos projets de transfert et d’accompagnement auprès de nos partenaires industriels. » – Brigitte Bourdages, directrice générale, Cégep de Drummondville
« Au-delà de la marque de confiance dont ils témoignent, les montants annoncés nous permettent d’appuyer concrètement la transition du secteur manufacturier québécois vers la fabrication intelligente et d’en renforcer les possibilités d’avenir. Notre vitrine industrielle des plus récentes technologies d’automatisation manufacturière jouera à cet égard un rôle majeur, tant sur le plan académique pour la formation des étudiants que sur celui de la recherche appliquée et de son transfert dans le milieu. » – Christian Blanchette, recteur, Université du Québec à Trois-Rivières
« La création d’une vitrine à la fine pointe est un outil clé de changement dans la mesure où elle permet aux partenaires industriels de voir les technologies en action et de s’en inspirer pour créer leur provision et accélérer leur intégration dans leur usine. Par le fait même, ces technologies s’intégrant à notre laboratoire-usine offrent la possibilité à nos étudiants et nos chercheurs de les explorer et d’en définir les limites pour faciliter leur intégration à des équipements de fabrication plus conventionnels chez nos partenaires industriels, et ce, par des formations ou de l’accompagnement. » – Gerry Gagnon, directeur, Centre national intégré du manufacturier intelligent
« Le Canada accuse un retard important en termes de productivité. Cela a un impact sur la compétitivité de nos entreprises manufacturières, surtout dans un marché mondial de plus en plus concurrentiel. Pour accélérer l’intégration de nouvelles technologie permettant d’augmenter la compétitivité de ces manufacturiers, l’aide de Développement économique Canada est une bonne nouvelle, car elle vient donner le coup de pouce nécessaire et devient un réel incitatif pour réaliser les projets d’investissement ». – Véronique Proulx, présidente-directrice générale de Manufacturiers et Exportateurs du Québec (MEQ).
En résumé
Au Québec, le secteur de la fabrication compte 13 700 entreprises qui emploient 447 750 travailleurs, et dont les ventes totalisent 169 milliards de dollars canadiens par année. Il génère 14 % du produit intérieur brut et 82 % des exportations de biens du Québec.
L’honorable Mélanie Joly, ministre du Développement économique et des Langues officielles, est également la ministre responsable des six agences de développement régional (ADR), dont DEC.
Les fonds ont été consentis en vertu du programme Croissance économique régionale par l’innovation de DEC. Ce programme s’adresse aux entrepreneurs qui misent sur l’innovation pour faire croître leur entreprise et la rendre plus compétitive, de même qu’aux acteurs économiques régionaux qui contribuent à créer un environnement entrepreneurial propice à l’innovation et à une croissance pour tous, dans toutes les régions.
DEC est le partenaire fédéral clé du développement économique régional au Québec. Grâce à ses 12 bureaux d’affaires régionaux, DEC accompagne les entreprises, les organismes d’appui et toutes les régions du Québec vers l’économie de demain.