DRUMMONDVILLE
En septembre 2020, le gouvernement et la Fédération sont parvenus à une entente pour les responsables de services de garde. Cette entente prévoyait la mise sur pied d’un comité pour établir l’emploi analogue, c’est-à-dire dont les activités sont comparables à celles de ces personnes. Ce comité visait également à déterminer un financement comparable à la rémunération d’un emploi semblable.
L’offre du gouvernement tient compte des conclusions de ce comité. Ainsi, la subvention des responsables des services de garde sera majorée de manière importante, soit de près de 16 %, dès le 1er avril 2022. Concrètement, pour une personne responsable d’un service de garde à six enfants, le revenu net passera de 38 238 $ à 44 531 $ après l’application de l’entente. Si un poupon faisait partie de ces six enfants, ces sommes passeraient de 40 928 $ à 47 221 $.
Cette majoration aura un effet positif sur le maintien, voire l’augmentation de l’offre de garde en milieu familial, dans l’ensemble des régions du Québec, alors que les besoins de places en service de garde se font sentir.
En marge de cette entente, les négociations avec le personnel des centres de la petite enfance se poursuivent.
« Je suis ravie du travail de collaboration qui s’est fait entre le gouvernement et les partenaires du réseau. L’augmentation des subventions pour les responsables d’un service de garde en milieu familial tient compte de la charge de travail quotidienne de ces travailleuses autonomes, qui ne comptent pas leurs heures pour s’occuper de nos tout-petits. Pour s’assurer de la stabilité de ce réseau, et pour veiller à son développement, il fallait bonifier le financement donné pour ces services de garde et c’est ce que nous avons fait. » – Sonia LeBel, ministre responsable de l’Administration gouvernementale et présidente du Conseil du trésor
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« Cette entente témoigne du sérieux du gouvernement dans sa volonté de relancer la garde en milieu familial, qui s’est fragilisée depuis 2014. Je veux dire aux milliers de femmes et hommes qui accueillent des enfants dans leur maison : vous pouvez compter sur nous. Vous êtes des piliers importants pour nous aider à arriver à notre objectif de compléter le réseau des services de garde et pour que chaque enfant puisse y avoir une place. Ce sont toutes les familles du Québec qui sont gagnantes de l’entente que nous annonçons aujourd’hui. » – Mathieu Lacombe, ministre de la Famille
« Les responsables en services éducatifs en milieu familial fondaient beaucoup d’espoir sur les résultats du comité et elles n’ont pas été déçues! Après plus de 25 rencontres conjointes avec le ministère de la Famille et le Secrétariat du Conseil du trésor, un travail rigoureux a été réalisé pour reconnaître la spécificité des milieux familiaux régis et subventionnés. La collaboration des derniers mois permet aujourd’hui d’en arriver à une conclusion qui valorise ces milieux et qui permettra d’attirer de nouvelles personnes pour exercer ce métier. » – Valérie Grenon, présidente de la Fédération des intervenants de la petite enfance du Québec
Chaque établissement d’enseignement préscolaire et primaire de ces territoires disposera de tests de dépistage rapide et des équipements de protection individuelle nécessaires à leur administration. Les tests seront utilisés de manière complémentaire aux autres mesures de prévention déjà mises en place pour des élèves qui développent, au cours de la journée, des symptômes s’apparentant à ceux de la COVID-19.
Formations et accompagnement
Le MEQ a pris soin de rencontrer les représentants des CSS, des CS et des directions d’école concernés pour les informer de cette nouvelle phase de déploiement, leur présenter tout le matériel préparé à leur intention et répondre à l’ensemble de leurs questions. Près de 300 personnes ont pris part à cette rencontre. Ces dernières ont reçu, le 29 septembre dernier, la documentation nécessaire pour expliquer les tests de dépistage rapide aux parents ainsi que le formulaire visant à obtenir leur consentement. Des vidéos de formation, produites par le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) et adaptées à la réalité des écoles, ont aussi été partagées au réseau. Celles-ci s’adressent aux personnes désignées par les directions d’école pour administrer les tests. Des webinaires leur sont également offerts. Les établissements scolaires commenceront l’administration des tests rapides à partir du 11 octobre, lorsqu’ils seront prêts, une fois les formations terminées.
Le MSSS a mis à la disposition des écoles un service d’accompagnement virtuel en cas d’interrogations relatives à l’administration des tests.
Le test nécessite un prélèvement nasal, ne dure que quelques minutes et fournit un résultat en 15 minutes. Il doit être administré par un membre du personnel scolaire désigné par la direction d’école et ayant suivi la formation produite par le MSSS, en collaboration avec le ministère de l’Éducation.
Les parents des enfants fréquentant un établissement d’enseignement préscolaire ou primaire des régions concernées recevront sous peu un feuillet explicatif accompagné d’un formulaire de consentement. Ils devront préalablement consentir à cet éventuel dépistage en remplissant un formulaire de consentement transmis par l’école. En l’absence d’un tel consentement, aucun test ne pourra être effectué.
Lorsqu’un élève sera testé en milieu scolaire, les parents seront avisés par lettre du résultat, qu’il soit positif ou négatif. Dans le cas d’un test positif, l’élève sera isolé et le parent sera contacté par téléphone afin qu’il puisse venir chercher son enfant. Celui-ci devra passer un deuxième test dans un centre de dépistage.