Site d’enfouissement – Le Directeur des Affaires publiques de Waste Management réagit à la décision du tribunal

Site d’enfouissement – Le Directeur des Affaires publiques de Waste Management réagit à la décision du tribunal
Par Martin Dussault, Directeur des Affaires publiques © Crédit Photo Eric Beaupré / Archives Vingt55. Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

C’est dans une lettre d’opinion transmis aux médias que la direction de Waste Management a réagi à la décision de la Cour supérieure, qui rejette la demande de la Ville de Drummondville visant à empêcher la poursuite des opérations d’enfouissement sur la portion existante du site et les travaux d’aménagement de la nouvelle phase 3B, autorisés par le gouvernement du Québec, dans l’attente du jugement final dans ce dossier.

Site d’enfouissement de Saint-Nicéphore © Crédit Photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.

En effet, interpellé par le Vingt55 sur la décision du juge Pierre Nolet de la Cour supérieure, M. Martin Dussault, Directeur des Affaires publiques de Waste Management, a répondu par une lettre d’opinion afin de rappeler et de préciser les faits sur les travaux en cours au site d’enfouissement de St-Nicéphore et sur la décision du tribunal.

Waste Management se dit très satisfaite du jugement rendu par la Cour supérieure rejetant la demande de la Ville de Drummondville qui visait à empêcher la poursuite des opérations d’enfouissement sur la portion existante du site et les travaux d’aménagement de la nouvelle Phase 3B, autorisés par le gouvernement du Québec, dans l’attente du jugement final dans ce dossier.

Grâce au travail consciencieux de nos employés et nos sous-traitants de Drummondville, soucieux de respecter les règles qui encadrent nos opérations, WM a été en mesure d’effectuer les travaux requis pour permettre d’augmenter la capacité du site existant rapidement afin d’éviter une rupture de services dans les derniers jours, ce qui aurait entraîné une crise sanitaire au Québec.

Pour ce qui est des travaux d’aménagement de la Phase 3B, WM a toujours procédé selon les règles de l’art. Chaque parcelle de terrain devant être aménagé a, au préalable, fait l’objet d’une analyse de la part du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC). WM a entrepris les travaux seulement après qu’elle ait obtenu toutes les autorisations requises, quatre au total, lesquelles imposent des mesures de protection et de mitigation pour la faune et la flore et de compensation pour la perte de milieux humides.

WM a d’ailleurs, au préalable, déjà versé une compensation de plus de 2,6 M$ au Fonds de protection de l’environnement et du domaine hydrique de l’État. Ce fonds vise à permettre la restauration ou la création d’écosystèmes dont les fonctions écologiques et la biodiversité seront comparables à ceux observés dans les milieux humides affectés. Par ailleurs, WM est à mettre en place des ouvrages, notamment une parois organique imperméable souterraine afin de protéger l’ensemble des milieux humides environnants. Également, des initiatives de mise en valeur du bois récolté à la suite du déboisement, lequel est déjà complété pour cette phase du projet, ont été mises en place.

L’aménagement de cellules d’enfouissement respectant l’ensemble des normes applicables au Québec est un processus long et complexe. WM a entrepris les travaux sans délais afin que les premières cellules de la Phase 3B puissent être mises en service à l’automne 2022. Sans la réalisation immédiate des travaux élémentaires et préalables à la construction des cellules d’enfouissement, la mise en service de ces cellules aurait été reportée à l’automne 2023.
Ce délai additionnel aurait entraîné une interruption de services à nos installations l’an prochain avec pour conséquence que des déchets de résidences et de clients industriels, commerciaux et institutionnels seraient demeurés en bordure de rue, provoquant la crise sanitaire appréhendée.

La protection de l’eau : une priorité pour WM

Par ailleurs, contrairement aux allégations qui ont été faites dans les médias récemment, lesquelles ne reposent sur aucun fait et aucune preuve, il est complètement faux d’affirmer que les eaux provenant du site représentent une quelconque menace pour les sources d’eau potable de la ville et de la région. Il faut le rappeler, les eaux de lixiviation, captées à la base des cellules étanches, sont traitées au site même par une usine à la fine pointe de la technologie. Par la suite, elles sont acheminées à l’usine d’épuration des eaux usées de la Ville de Drummondville où elles sont traitées une seconde fois. Par ailleurs, des firmes indépendantes analysent la qualité de l’eau souterraine au pourtour de nos installations et le MELCC s’assure de la conformité aux normes environnementales sévères.

Nous avons plus de 25 ans de données analytiques sur la qualité des eaux souterraines qui démontrent hors de tout doute le respect des normes et la fiabilité de nos infrastructures de protection de l’environnement.  Le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) s’était d’ailleurs montré rassurant au sujet de la sécurité environnementale du site après un examen rigoureux et une évaluation détaillée du projet d’agrandissement.

WM a respecté et continue de respecter les conditions d’exploitation qui lui sont imposées et en tient informés périodiquement les membres du comité de vigilance où des intervenants représentatifs du milieu qui se rencontrent à tous les trois mois pour faire le point et le suivi des opérations de l’entreprise.

Nous avons d’ailleurs préparé une page sur notre site qui répond aux principales préoccupations de la population avec des faits avérés, vérifiés scientifiquement et reconnus par le gouvernement. Nous vous invitons à en prendre connaissance :  https://wm-drummondville.org/faq/

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Éric Beaupré
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