DRUMMONDVILLE
Point de presse d’Alain Carrier, candidat à la mairie de Drummondville © Photo Éric Beaupré Vingt55. Tous droits réservés.
J’ai officiellement déposé ma candidature pour l’élection partielle à la mairie de Drummondville qui aura lieu le 4 octobre prochain, comme ce sera le cas dans plusieurs municipalités du Québec, a fait valoir d’entrée de jeu, le candidat à la Mairie de Drummondville.
Cela fait maintenant 8 mois que j’ai annoncé mon intention de me présenter à la mairie de Drummondville à la suite de l’annonce du départ de l’ex-maire Alexandre Cusson, a précisé M Carrier.
Cette élection partielle aurait dû se dérouler le 3 mai dernier, mais l’actuelle pandémie reliée à la Covid-19 en aura décidé autrement. Cette crise sanitaire et la crise économique qui en découle ainsi que celle des finances publiques qui suivra inévitablement a changé la donne pour Drummondville, le Québec, le Canada et la planète entière, a rappelé M. Carrier.
Nous sommes passés d’une ville au développement économique enviable avec une importante pénurie de main-d’œuvre à une ville qui connaît un taux de chômage élevé, des commerces et entreprises qui ont de la difficulté, dont certains ont diminué ou carrément cessé leurs opérations ou le feront au cours des prochains mois. Une ville où les plus démunis se sont retrouvés encore plus démunis et où une nouvelle tranche de la population se retrouve dans une situation précaire, a-t-il mis en contexte.
Des actions annoncées s’il était élu
Malgré une planification stratégique effectuée il y a quelques années, un budget déposé en décembre dernier et un Plan Triennal d’Immobilisation, des actions qui datent d’une époque où l’économie de Drummondville roulait à plein régime, il est clair qu’une révision de nos priorités s’impose afin de faire face à la crise et se doter de priorités et d’outils qui permettront à Drummondville de s’en sortir avec un minimum de dégâts possible, explique le candidat à la mairie.
Il lui importe aussi de prendre position dans les dossiers comme Waste Management et de prendre le temps d’étudier la question et de prendre acte de façon réfléchie et efficace, a-t-il précisé. Questionné par le Vingt55 sur le dossier de l’Aéroport, M. Carrier a précisé que bien des choses auraient dû être faites différemment au dossier, le dossier de juridiction fédérale est tombé entre les mains du municipal, il est clair selon lui que ce dossier aurait été reçu différemment. Il entend, s’il était élu, prendre connaissance de l’ensemble du dossier et de la situation avec les acteurs et personnes concernées et qui ont la juridiction d’agir.
Il nous faut donc prioritairement réajuster le tir et pour cela, il nous faut un maire qui a une solide expérience du développement économique, qui a démontré à plusieurs reprises ses capacités de gestionnaire, qui a un leadership reconnu afin de mobiliser notre communauté face à des défis difficiles, a-t-il convenu.
Ce n’est pas le temps de prendre un risque. Il nous faut une valeur sûre à la mairie de Drummondville. Il nous faut une valeur sûre pour le développement économique. Il nous faut une valeur sûre pour une saine gestion de la ville. Il nous faut une valeur sûre pour maintenir notre qualité de vie et préserver notre environnement. Je crois avoir ces qualités nécessaires pour faire face à la tempête qui nous frappe, a t-il tenu à préciser.
M. Carrier se présente comme un homme d’expérience prêt à faire face aux obligations.
Ma connaissance et mon expérience du secteur municipal me rendent apte à être prêt à agir dès le 5 octobre au matin. Ayant 10 ans d’expérience en politique municipale à titre de conseiller et maire de Grantham et conseiller et maire adjoint de Drummondville suite à l’annexion de Grantham avec Drummondville en 1993, a-t-il précisé dans un document remis aux médias.
Au cours des prochaines semaines, j’aurai l’occasion de dévoiler mon programme. La population pourra me juger sur mes engagements, mon expérience et ma capacité à livrer la marchandise.
C’est de cette manière que j’entends aller chercher leur confiance et leur appui le 4 octobre prochain. Je veux toutefois être très clair sur une chose : je me présente à la mairie de Drummondville pour compléter le mandat actuel qui se terminera en novembre 2021 et j’entends être candidat en 2021 pour poursuivre par la suite pendant 4 ans. J’entends donc discuter, au cours de la présente campagne, d’enjeux immédiats et urgents reliés à la situation actuelle afin d’agir rapidement pour minimiser les dégâts de la présente crise. Je veux le faire en équipe avec tous ceux qui, de bonne foi, souhaitent que nous traversions cette période difficile, dans un souci de transparence et de respect de la capacité de payer des contribuables et en nous assurant que les plus démunis et ceux qui traversent des moments difficiles puissent également bénéficier de la relance économique, assure Alain Carrier qui souhaite faire les choses autrement.
À cet égard, avant de songer à demander à la population de contribuer encore aux efforts de la ville, je souhaite que nous donnions l’exemple en procédant à une révision complète des engagements, plans, politiques et budgets afin de réorienter les objectifs et les dépenses vers ce qui doit être la priorité : la relance économique. Le tout devra déjà se refléter dans le budget qui sera déposé en décembre prochain. Il nous faut poser ce geste exceptionnel parce que nous sommes dans une situation exceptionnelle. Je le répète : les contribuables s’attendent à une gestion rigoureuse, mais l’administration municipale doit, en premier, donner l’exemple, fait-il valoir.
‘’Une élection qui doit être tenue, il en va de la démocratie et de l’avancement de la ville, explique M. Carrier interrogé sur la nécessité de tenir une élection partielle’’, a-t-il ajouté en entrevue au Vingt55.
Certains diront que la présente campagne ne devrait pas avoir lieu, car nous sommes à une année à peine de l’élection générale municipale de 2021 et que les coûts associés à la présente campagne pourraient servir à la relance économique. Je veux rappeler ceci : la situation actuelle et les dépenses qui pourraient en résulter ne sont dues qu’à un seul événement : la démission de l’ex-maire Alexandre Cusson, explique l’aspirant maire Alain Carrier.
C’est cette décision qui nous amène à la situation actuelle. Une fois cette décision prise, les lois en vigueur au Québec doivent être appliquées et elles prévoient la tenue d’une élection partielle pour tout poste vacant 12 mois ou plus avant la tenue de l’élection générale. C’est un processus démocratique incontestable. C’est une question de principe fondamentale : la démocratie doit pouvoir se maintenir peu importe les circonstances.
Plusieurs appuis du milieu des affaires, politiques et citoyennes
Je me verrais mal de tout laisser tomber à un mois du scrutin, de laisser tomber mon équipe qui a travaillé plus de 8 mois à mes côtés, précise Alain Carrier. Je me verrais mal de tout arrêter après avoir discuté d’économie avec des gens importants du milieu tels que Messieurs Gilles Soucy, Roger Dubois, François Bourret et bien d’autres gens d’affaires qui appuient ma campagne. Le Vingt55 a également relevé les noms de Sébastien Schneeberger et de l’homme d’affaires, Martin Ruel. ‘’Je ne serais pas à l’aise de dire à Mme Francine Ruest-Jutras, ancienne mairesse de Drummondville, qui a travaillé avec moi dans cette campagne que j’abandonne, a précisé Alain Carrier. Les prochaines semaines seront consacrées à aller à la rencontre de la population en respectant les mesures sanitaires en vigueur. Mon équipe de plus de 100 bénévoles est prête et je sens que la population est également prête à participer à cette campagne, a conclu Alain Carrier qui pour le moment est le seul candidat à la Mairie de Drummondville pour les élections prévues le 4 octobre prochain.
Alain Carrier, candidat à la mairie de Drummondville © Photo Éric Beaupré Vingt55. Tous droits réservés.