DRUMMONDVILLE
Ces pressions découlent des mêmes facteurs structurels qui touchent l’ensemble des médias canadiens, notamment la hausse des coûts de production, la diminution des revenus publicitaires à la télévision et la concurrence féroce des géants du numérique. CBC/Radio-Canada doit également gérer une réduction prévue de ses crédits parlementaires au cours du prochain exercice financier, y compris la fin du financement pour l’intégrité de la programmation de 21 millions de dollars reçu annuellement depuis 2021.
Drummondville compte un vidéo-journaliste qui occupe un des bureaux du centre-ville. Le journaliste Jean-François Dumas, bien connu dans la MRC de Drummond et en région, offre l’actualité de la région avec rigueur et met quotidiennement en lumière les affaires et l’économie de notre région, partageant le vaste territoire centricois. Le Vidéo-journaliste permet au grand centre de relayer l’information et tout ce qui anime la région, étant un acteur important de la région et de l’information centricoise
Ces compressions sont opérées de façon à optimiser la souplesse du diffuseur public, si jamais sa situation financière change l’an prochain, et à limiter le plus possible les effets sur notre personnel ainsi que sur les émissions et les services que nous offrons aux auditoires canadiens.
« CBC/Radio-Canada n’est pas à l’abri des bouleversements que subit l’industrie canadienne des médias », a rappelé Catherine Tait, présidente-directrice générale de CBC/Radio-Canada. « Nous avons réussi à faire face à des difficultés structurelles majeures au sein de notre industrie dans les dernières années, mais nous n’avons plus la souplesse nécessaire pour continuer à le faire sans compressions. Nous comprenons à quel point cette annonce est préoccupante pour les personnes concernées et pour la population canadienne qui compte sur nos émissions et nos services », explique Catherine Tait. « Nous aurons plus de précisions dans les mois à venir, mais nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour réduire au minimum l’incidence de ces mesures », a conclu la présidente-directrice générale de CBC/Radio-Canada
Le diffuseur public s’attend à devoir supprimer 600 postes syndiqués et non syndiqués dans l’ensemble de l’organisation. De plus, elle a ciblé près de 200 postes actuellement vacants à l’échelle de l’organisation qui seront abolis. Radio-Canada et CBC devront chacune supprimer environ 250 emplois, alors que le reste se fera à Technologies et Infrastructures et dans d’autres services institutionnels. Chaque secteur amorcera ces compressions progressives en fonction de son plan d’affaires et de ses exigences opérationnelles. Certaines démarches commenceront immédiatement, mais la plupart seront mises en œuvre au cours des 12 prochains mois.
CBC/Radio-Canada réduira aussi ses budgets de programmation en français et en anglais en prévision du prochain exercice financier, incluant près de 40 millions de dollars en moins pour les productions indépendantes qu’elle commande et les émissions qu’elle acquiert. Cela se traduira par moins de renouvellements d’émissions, d’acquisitions, de nouvelles séries télévisées, d’épisodes de nos émissions existantes et de séries web originales.
Plus tôt cette année, le diffuseur public a commencé à mettre en œuvre un plan de réduction des coûts discrétionnaires, de l’ordre de 25 millions de dollars, en diminuant notamment les déplacements, les commandites, le marketing et en reportant certains projets technologiques. Elle a aussi restreint l’embauche visant à pourvoir les postes vacants.