DRUMMONDVILLE
L’enquête rapide et efficace menée par les policiers et enquêteurs de la Sûreté du Québec de la MRC de Drummond a permis d’établir qu’aucun tiers n’était impliqué dans l’événement. L’homme de 40 ans, qui présentait une blessure pénétrante causée par une arme blanche, a été pris en charge par les paramédics et conduit au centre hospitalier. Toutefois, après avoir été rencontré par les policiers, il n’a pas été en mesure de maintenir longtemps sa version des faits concernant une agression.
Les informations fournies par l’individu n’ont pu être corroborées par les enquêteurs, et plusieurs éléments du récit se sont révélés incohérents. Au terme de la vérification, le dossier a été classé comme non fondé.
« L’enquête a démontré que les blessures subies n’étaient pas le résultat d’un geste posé par une tierce personne », a précisé le porte-parole de la Sûreté du Québec en entrevue au Vingt55.
Bien qu’aucune accusation n’ait été portée pour l’instant, les policiers n’écartent pas la possibilité de déposer des accusations de méfait, notamment pour avoir déclenché une opération policière sans motif valable. Le Code criminel canadien, à l’article 140, prévoit des sanctions pour toute personne qui, dans l’intention de tromper, incite un agent de la paix à entamer ou poursuivre une enquête en fournissant des informations fausses ou trompeuses.
L’individu pourrait recevoir l’aide et les soins nécessaires, compte tenu de sa condition actuelle. L’enquête est maintenant terminée.
