Rechercher

Centre communautaire Drummondville-Sud : un généreux don permet le maintien du camp de jour pour les jeunes à besoins particuliers

Centre communautaire Drummondville-Sud : un généreux don permet le maintien du camp de jour pour les jeunes à besoins particuliers
L'homme d'affaires Alain Carrier, Mme Nathalie Théroux, directrice générale du CCDS, Mme Karine St-Onge et deux employées du CCDS, également présents, ont accueilli avec bonheur le généreux don @ Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55 Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

Face à un manque de financement important pour les jeunes de 13 à 21 ans fréquentant le camp de jour du Centre communautaire Drummondville-Sud, l’organisme a lancé un ultime cri du cœur dans les médias de Drummondville. Moins de 48 heures plus tard, un homme d’affaires de la région a répondu à l’appel en offrant un généreux don de 15 000 $.

« Ce soutien important et très généreux a été accueilli avec beaucoup de bonheur, autant pour l’organisme que pour les parents, pour qui l’avenir du camp de jour fait toute la différence dans le développement et la réussite vers l’autonomie de leurs enfants. Ce don, aussi inattendu que généreux, va nous permettre d’offrir le camp de jour Le Plateau aux enfants de 13 ans et plus ayant des besoins particuliers », a exprimé avec un soupir de soulagement la directrice générale du CCDS, Natalie Théroux, en entrevue avec Le Vingt55.

« Cette aide permettra, entre autres, d’offrir un soutien aux enfants semi-autonomes, avec un ratio d’un accompagnateur pour cinq enfants. Sans ce don, nous n’aurions pas pu offrir le camp de jour aux jeunes de 13 à 21 ans », a-t-elle précisé.

Une mobilisation qui porte fruit

La nouvelle a été accueillie très positivement par les parents. De son côté, Alain Carrier, rencontré sur place par Le Vingt55, a expliqué son geste « La cause est importante. Cela profite à une vingtaine de jeunes et permet aussi aux parents d’avoir un répit précieux », a mentionné M. Carrier, interpellé par  TVA Sherbrooke et Le Vingt55. « Toutes les causes sont importantes, mais celle-ci m’a particulièrement touché. Il était important pour moi d’y apporter ma contribution », a-t-il ajouté.

Un soulagement pour les familles touchées, Parmi les bénéficiaires du camp de jour, Karine St-Onge, mère d’un adolescent de 14 ans, a exprimé sa joie et son soulagement.

« Mon fils bénéficiait des services du centre communautaire, mais il ne se qualifiait plus en raison des coupures budgétaires de la Ville pour les enfants de plus de 13 ans. La vie d’un enfant ayant des besoins particuliers ne s’arrête pas à 13 ans, et malheureusement, ces coupes budgétaires mettaient en péril son développement », a-t-elle expliqué.

Mme St-Onge a tenu à remercier personnellement le donateur, « Ça change ma vie et celle de mon fils. J’étais très émue et touchée de savoir que quelqu’un avait levé la main. Des gens comme lui, c’est précieux pour moi. Ce don permet à mon fils de 14 ans d’être inscrit au camp de jour, un endroit où il se sent bien et où son développement personnel s’épanouit à chaque présence. Ce montant a un impact significatif, autant pour mon fils que pour moi », a-t-elle confié avec émotion.

Un financement encore incertain

Mardi, la directrice générale avait lancé un appel à la mobilisation par l’entremise du journal L’Express, dans un texte signé par Emmanuel Leblond, et repris par différents médias, dont Rouge FM 105,3 Drummondville.

En mars 2024, l’organisme avait appris qu’il ne pourrait plus puiser dans les fonds octroyés par la Ville de Drummondville pour le maintien du camp de jour destiné aux jeunes de 13 ans et plus, créant ainsi un trou de service.

Résultat, plus de 25 adolescents à besoins particuliers risquaient d’être privés de camp et de devoir rester à la maison.Pour pallier cette situation, une campagne et une loterie ont été lancées afin de soutenir l’épanouissement et les activités de loisirs destinés aux jeunes vivant avec des besoins particuliers.

« Ce généreux don aidera assurément à maintenir les services pour plusieurs jeunes, et ce, en prévision du prochain camp de jour », a indiqué la directrice du Centre communautaire Drummondville-Sud.

Des préoccupations demeurent

Malgré cette aide précieuse, la situation reste préoccupante, tant pour la direction du centre que pour les parents.

« Mon fils pourra bénéficier cette fois du camp de jour grâce au don de M. Carrier, mais qu’en sera-t-il des autres années ? La directrice fait un travail colossal de financement, mais l’aide est clairement insuffisante. Les coupures de la Ville ont exclu bon nombre d’enfants du camp, et nous devons maintenant compter sur des donateurs privés pour permettre à un organisme aussi essentiel d’offrir les mêmes services aux jeunes et à leurs parents », a souligné Mme St-Onge.

Elle espère que l’organisme continuera de bénéficier d’un soutien généreux, mais aussi d’un engagement concret et permanent.

Une table de concertation pour trouver des solutions

Rappelons qu’une table de concertation s’est récemment formée en collaboration avec la Ville de Drummondville. Une deuxième rencontre s’est tenue vendredi en avant-midi.

« On continue de chercher des solutions, autant avec la collaboration de la Ville de Drummondville que d’autres acteurs. Cela nous permettra, espérons-le, de progresser », a ajouté Mme Théroux. Elle précise que l’an prochain, la campagne de financement se fera par l’entremise de divers organismes.

« Ensemble, nous allons porter ce projet avec la même énergie afin de pouvoir continuer d’offrir ces services aux jeunes et à leurs parents », affirme-t-elle avec confiance.

La campagne de financement se poursuit, bien que ce généreux don ait apporté un répit immédiat, la campagne de financement est loin d’être terminée.

« Nous continuons à collecter des fonds pour permettre à d’autres enfants ayant besoin d’un accompagnement plus spécifique – soit du 1 pour 1 ou du 1 pour 2 – de recevoir l’aide nécessaire », a précisé Mme Théroux en entrevue au Vingt55.

Elle rappelle également que le coût d’inscription pour une période de camp de jour représente environ 6 000 $, afin de permettre l’embauche d’un accompagnateur assurant à la fois un suivi adapté à l’enfant et une tranquillité d’esprit aux parents. « Je tiens à remercier M. Carrier pour son généreux don et j’invite d’autres entrepreneurs et donateurs à suivre cet exemple », a conclu Mme Théroux.

Partagez et commentez sur les réseaux sociaux!
Éric Beaupré
PHOTOREPORTER
PROFILE

Suivez-nous sur les réseaux sociaux:

Les derniers articles

Faits divers

Suivez-nous sur les réseaux sociaux:

facebookyoutube-icon
Partagez et commentez sur les réseaux sociaux!