BOSTON
Par sa première présence à la plus importante foire commerciale de l’Amérique du Nord dans le domaine des produits aquatiques, le ministre veut soutenir les entreprises québécoises sur place et les aider à développer de nouveaux marchés. M. Lamontagne profite aussi de l’occasion pour rappeler sa fierté de contribuer à faire connaître les produits québécois, dont la qualité est reconnue partout en Amérique du Nord. Sa participation est en phase avec la volonté du nouveau gouvernement d’augmenter la présence des produits d’ici sur les marchés internationaux.
Le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation prend des moyens concrets pour appuyer la compétitivité du secteur des poissons et des fruits de mer en lui offrant des programmes d’aide financière adaptés, comme le Fonds des pêches du Québec. Ce fonds conjoint fédéral-provincial, qui comporte une enveloppe financière de 42,8 millions de dollars étalée sur 5 ans (2019-2024), permet à l’industrie de concrétiser des projets de développement ambitieux en relation avec l’innovation, les partenariats scientifiques ainsi que la mise en place d’installations performantes.
« Je suis fier de voir le secteur des pêches et de l’aquaculture commerciales du Québec se distinguer par l’authenticité de ses produits et par sa capacité à répondre aux exigences des clients nationaux et internationaux. Nos entreprises savent s’adapter et se mettre en évidence sur les différents marchés. Devant ce dynamisme, le gouvernement assure l’industrie qu’il entend poursuivre son action pour soutenir l’augmentation des ventes des produits marins québécois partout dans le monde. Dans cette optique, la SENA, et tout spécialement le Pavillon du Québec, représente une vitrine exceptionnelle pour mettre en valeur les produits marins du Québec. » – André Lamontagne, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation
André Lamontagne insiste également sur l’importance du marché états-unien qui constitue le principal débouché pour les produits marins du Québec. Il souligne que les entreprises québécoises de poissons et de fruits de mer ont expédié 83 % de leur production vers les États-Unis en 2018, ce qui représente une valeur de plus de 320 millions de dollars. Cet apport est vital pour l’économie des communautés côtières du Québec qui dépendent en bonne partie des revenus et des emplois engendrés par les activités de pêche, de transformation et d’aquaculture.
L’un des objectifs de la Politique bioalimentaire 2018-2025 – Alimenter notre monde consiste à favoriser la croissance sur les marchés extérieurs, notamment par une augmentation de 20 % de la valeur des exportations des produits aquatiques du Québec.
Le Plan d’action ministériel pour l’industrie des pêches et de l’aquaculture commerciales du Québec 2018-2025 vise à stimuler le développement de cette industrie.
Depuis plus de 25 ans, le gouvernement du Québec met à la disposition des entreprises d’ici le Pavillon du Québec pour y exposer nos produits aquatiques. Le Groupe Export agroalimentaire Québec-Canada agit comme partenaire du gouvernement dans l’organisation logistique de ce pavillon et dans l’accompagnement des entreprises participant à la SENA.
Le secteur de la pêche compte environ 1000 entreprises, dont environ 500 homardiers.
Pour la transformation des produits marins, le Québec compte sur quelque 70 usines.
Au secteur québécois de la capture en mer s’ajoutent une centaine d’entreprises aquacoles.
Les activités de pêche, de transformation de produits marins et d’aquaculture assurent des emplois à environ 8000 personnes au Québec.