La Ville de Drummondville répond par l’intermédiaire d’Anne-Élisabeth Benjamin, conseillère en relations publiques au Service des communications. Elle réagit aux commentaires et propos du représentant syndical Yann Poirier, répliquant à la publication d’hier. Alors que Yann Poirier, représentant et délégué syndical, a précisé l’objectif de cette action

« Nous voulons passer un message clair à la mairesse de Drummondville, Stéphanie Lacoste, ainsi qu’aux conseillers municipaux : nous sommes sans convention collective depuis plus de quatre ans. L’une des priorités de l’administration actuelle doit être de finaliser ce dossier. Cette dernière préside depuis novembre 2021… c’est inacceptable. Nous avons été très patients, mais il y a des limites et nous sommes prêts à aller jusqu’au bout. Dans les prochains jours et semaines, les moyens de pression vont s’accentuer. On veut que la Ville revienne s’asseoir à la table pour négocier avec nous. Rappelons que la Ville n’est jamais revenue à la table des négociations après l’avoir quittée à l’été 2024. » selon le représentant et délégué syndical

De son côté, la conseillère en relations publiques au Service des communications, Anne-Élisabeth Benjamin, explique que depuis 2021, la Ville a toujours privilégié des négociations en dehors de la place publique avec son partenaire syndical, pour le bien de ses pompiers et de ses préventionnistes, comme d’ailleurs par le passé pour ses autres employés municipaux. Ce matin, l’initiative de la partie syndicale est une occasion pour la Ville de clarifier l’état de la négociation de façon à informer adéquatement les citoyens et citoyennes, qui sont aussi contribuables de Drummondville.

Les pompiers et les préventionnistes font partie intégrante de l’équipe municipale, lui permettant d’accomplir sa mission, soit celle d’offrir un milieu de vie où toutes et tous peuvent s’épanouir, et surtout, en toute sécurité. Pour ce faire, la Ville s’est montrée ouverte à revoir certaines conditions normatives, telles que les horaires de travail, et à réviser les conditions salariales globales afin de positionner Drummondville comme un leader de l’expérience employé, engagement au cœur de sa planification stratégique 2023-2027. En effet, l’ambition de la Ville est de s’établir avantageusement sur le marché, en offrant des conditions de travail permettant d’espérer une fidélisation et une attraction des talents, dans un marché de l’emploi compétitif tout en respectant une gestion responsable des fonds publics. Cependant, il est crucial pour la Ville de trouver un juste équilibre dans l’intérêt de tous, notamment du contribuable.

La Ville a donc soumis une proposition fort compétitive par rapport aux normes du secteur selon ’Anne-Élisabeth Benjamin, mais force est de constater un écart significatif avec les demandes de la partie syndicale, qui désire une augmentation globale de 47 % d’ici 2029.

Dans ce contexte, avec une offre déposée à la table de l’exécutif syndical depuis de nombreux mois, nous sommes surpris de cette initiative, d’autant plus que les pompiers et préventionnistes ne semblent pas avoir été informés du détail de l’offre patronale. Affirme Anne-Élisabeth Benjamin, c’est d’autant plus spécial, alors que le conseil municipal, lui, est tenu au courant fréquemment des avancées dans les négociations. Il serait temps que les pompiers et les préventionnistes puissent prendre connaissance des conditions offertes pour en venir, enfin, à une entente négociée, conclut la conseillère en communication de la Ville de Drummondville.