DRUMMONDVILLE
Paulo David Gonzales Marin, un résident de Drummondville, avait été accusé en 2017 d’infractions similaires, Il avait également été accusé de possession de stupéfiants et de bris de condition. Cependant, au terme de ce procès, l’accusé âgé de 33 ans a cette période avait été acquitté et déclaré non coupable.
Huit ans après son premier passage devant les tribunaux, Paulo David Gonzales Marin, aujourd’hui âgé de 41 ans, se retrouve de nouveau devant la justice. Cette fois, l’accusé a enregistré un plaidoyer de culpabilité pour des infractions et crimes sexuels commis sur une enfant de moins de 16 ans.
Lors des procédures judiciaires et au terme de l’enquête Paulo David Gonzales Marin a plaidé coupable à deux chefs d’accusation, soit d’avoir incité une enfant de moins de 16 ans à des contacts sexuels et d’avoir engagé cette même victime dans des gestes de nature sexuelle.
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Paulo David Gonzales Marin condamné pour des agressions sexuelles sur une enfant de moins de 16 ans
Lors du procès, Paulo David Gonzales Marin a admis sa culpabilité en plaidant coupable au deuxième chef d’accusation, soit d’avoir incité une enfant de moins de 16 ans à des contacts sexuels survenus le 17 mai 2024. L’accusé a également reconnu sa culpabilité au troisième chef d’accusation, lié à des contacts sexuels sur cette même enfant.
La gravité des gestes reprochés a été soulignée par la procureure de la Couronne, Me Cassandre Hamel, lors des représentations sur la peine. Elle a insisté sur l’importance d’une sentence exemplaire pour refléter la gravité des infractions, tout en protégeant le public, particulièrement les jeunes vulnérables.
L’honorable juge Marie-Josée Ménard, en prononçant la sentence, a appuyé cette perspective, rappelant que « la gravité des crimes commis justifie pleinement une peine significative ». La juge a également reconnu que le plaidoyer de culpabilité de l’accusé avait épargné à la victime un procès difficile, tout en facilitant le processus judiciaire.
De son côté, l’avocate de la défense, Me Myriam Jacques, a souligné la collaboration de son client dans le cadre de la procédure, permettant ainsi d’éviter un procès pour la jeune victime, dont l’identité est protégée par une ordonnance de non-publication.
Une peine de pénitencier
À la suite des représentations des deux parties, Paulo David Gonzales Marin a été condamné à une peine de 4 ans de pénitencier, moins 12 mois de détention préventive déjà purgés. Cette peine résulte d’une suggestion commune entre la défense et la Couronne, jugée « appropriée et proportionnelle » par la juge Ménard.
En plus de sa peine d’incarcération, l’accusé devra se soumettre à des conditions strictes de remise en liberté une fois sa peine purgée. Son nom sera inscrit au registre des délinquants sexuels, une mesure obligatoire pour prévenir toute récidive.