DRUMMONDVILLE
Le leurre d’enfants est un acte criminel. L’article 172.1 du Code criminel interdit à un adulte de communiquer avec un mineur en vue de commettre une infraction d’ordre sexuelle, par exemple, d’avoir des contacts sexuels avec un jeune de moins de 14 ans, d’inciter un jeune à avoir des contacts sexuels, de l’inciter à s’exhiber devant sa webcam ou de visionner du matériel pornographique.
Des recherches ont démontré qu’il y a une augmentation importante des cas de leurre d’enfants depuis les dernières années au Québec. En effet, 1 132 cas de leurre d’enfants au moyen d’un ordinateur ont été rapportés aux autorités policières en 2017. Les jeunes sont plus que jamais présents sur les réseaux sociaux, comme Facebook, et les plateformes de jeu, comme Xbox Live. Mais les internautes malveillants qui leurrent des victimes sont encore plus présents qu’avant.
Afin de sensibiliser les jeunes sur les dangers des réseaux sociaux, les futurs policiers vont aller à la rencontre des jeunes de 12 à 14 ans dans leur école secondaire de la région de Drummondville. De plus, afin d’augmenter la portée de leur message, ils ont fait des affiches publicitaires, qu’ils ont disposées dans plusieurs écoles de la région. Les étudiants ont également réalisé une vidéo-choc qui fait réfléchir sur la problématique du leurre d’enfant sur internet. Les futurs policiers continueront de propager leur message de sensibilisation dans les prochaines semaines via leur page Facebook. Allez les encourager en aimant et en partageant leur page #CestLEURREdagir.
Il est important de sensibiliser les jeunes face à ce fléau, c’est l’heure d’agir.