DRUMMONDVILLE
La mairesse de Drummondville, Stéphanie Lacoste a insisté sur l’urgence d’investir dans l’amélioration du service ferroviaire dans le corridor Windsor–Québec. Selon elle, le manque d’entretien et les investissements insuffisants des dernières années ont contribué à la détérioration des infrastructures, entraînant retards et diminution de la qualité de service.
En attendant la mise en œuvre d’un éventuel train à grande vitesse sur la rive nord — projet dont la réalisation pourrait s’étendre sur 15 à 20 ans —, la mairesse estime qu’une amélioration du réseau existant représente une solution réaliste et économiquement viable. Cet investissement s’inscrirait également dans la volonté de redynamiser le centre-ville, notamment autour de la gare, où un projet de densification prévoit la construction de stationnements, de logements, de bureaux et de commerces.
Lutte contre l’itinérance : renforcer le soutien fédéral
La mairesse réclame également une bonification du programme fédéral Vers un chez-soi, afin de mieux soutenir les organismes communautaires confrontés à une hausse marquée des besoins. Ce soutien permettrait notamment de consolider des initiatives telles que le projet TAPAJ (Travail alternatif payé à la journée), qui sera lancé cet été à Drummondville, en collaboration avec l’organisme La Piaule.
Logement : moderniser les mécanismes de financement
Malgré la construction de 1 211 nouveaux logements et près d’un demi-milliard de dollars investis en immobilier dans la dernière année, Stéphanie Lacoste appelle à une modernisation des mécanismes de financement de l’habitation. Elle insiste sur la nécessité d’une collaboration plus efficace entre les paliers de gouvernement afin de répondre plus rapidement à la croissance des besoins locaux.
Immigration : adapter le PTET aux réalités du marché
Enfin, la mairesse s’est penchée sur les enjeux liés à l’immigration, notamment le Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET). Elle recommande une augmentation du plafond d’embauche pour les postes à bas salaire, de même qu’une prolongation de la durée minimale des permis de travail. Ces mesures, selon elle, sont cruciales pour répondre aux besoins de la main-d’œuvre locale, particulièrement dans un contexte économique marqué par des tensions commerciales avec les États-Unis.