Les propos tenus hier par le docteur Arruda en commission parlementaire ont eu l’effet d’une claque au visage de tous les restaurateurs de la province.

Il est maintenant clair qu’en plus de ne pas « être basé sur une science probante, qu’il n’y aurait pas « assez de lien épidémiologique pour justifier la fermeture des restaurants du Québec en zone rouge.

Par ses propos, le directeur de la Santé publique est donc venu confirmer que cette décision était politique. «C’est grave, très grave, car sur une décision purement politique, le gouvernement a poussé des restaurateurs à la faillite. M Legault ne pourra se cacher indéfiniment derrière l’immunité que lui confère l’article 123 de la loi sur la Santé publique », avance Benoit Girouard, président de l’EAQ.

Les préjudices de cette décision du gouvernement Legault se comptent en dizaines de millions de dollars sans compter les impacts sur la santé physique et mentale des restaurateurs et de leur famille. « Combien de décisions de ce genre, sans aucune note, le gouvernement de François Legault a-t-il prises? Combien de secteurs de l’économie vont faire les frais de son improvisation»,  ajoute à nouveau le président de l’EAQ.

« Le gouvernement de la CAQ et son chef viennent de rompre le lien de confiance avec le secteur de la restauration. Nous avons investi des milliers de dollars dans nos restos pour nous conformer aux mesures. Pour rien?», s’insurge Vianney Godbout, propriétaire du Chasse galerie, Mignonette, Coeur de loup

« Comment est-il possible de ne pas suivre une recommandation de la Santé publique qui impliquerait le gagne-pain de milliers de personnes? Sommes-nous des pions? », dit avec colère Éric Champoux, propriétaire de La Chambre Microbrasserie Sportive à Terrebonne, Blainville et Repentigny

« Ils ont mis en danger des milliers de restaurants de la province sans compter nos fournisseurs », ajoute Mike Silkilis propriétaire de Petinos.

« Combien? 10 000? 20 000 entreprises et des employés de ces mêmes entreprises qui vivent les conséquences directes des décisions politiques du PM? », ajoute Samuel-Grenier, vice-président de l’EAQ et restaurateur.

Il est important de rétablir l’imputabilité de ce gouvernement. Dans l’attente de dédommagement pour les préjudices causés à tout un secteur de l’économie, Entrepreneurs en Action du Québec demande au premier ministre de rouvrir, dès maintenant, les restaurants en zone rouge pour réduire les dégâts et permettre aux Québécois de souffler.

L’EAQ lance aussi un appel à tous les restaurateurs et entreprises de la province à joindre son recours en justice afin de rétablir les PME dans leurs droits.