DRUMMONDVILLE
Hausse marquée du PIB par habitant et du revenu médian
Le PIB réel par habitant du Québec affiche une hausse marquée entre 2020 et 2021 (+5,7 %); il est passé de 45 526 $/hab. à 48 133 $/hab. On observe depuis 2006 un taux de croissance annuel moyen de 0,8 %.
En 2020, au Québec, le revenu médian ajusté après impôt des ménages (exprimé par personne et en dollars constants) a connu une augmentation annuelle exceptionnelle de 4,5 % par rapport à 2019 (46 600 $ c. 48 700 $), notamment en raison des mesures de soutien mises en place par les gouvernements durant la première année de la pandémie. Le revenu médian a augmenté de près de 12 400 $ entre 2005 et 2020; il est passé de 36 300 $ à 48 700 $.
Taux de faible revenu : une diminution d’une ampleur exceptionnelle en 2020
En 2020, 4,8 % de la population du Québec vivait sous le seuil de faible revenu selon la Mesure du panier de consommation (MPC). Bien que le taux de faible revenu suive une tendance à la baisse depuis 2015 (- 8,7 points de pourcentage entre 2015 et 2020), la diminution observée entre 2019 et 2020 est d’une ampleur exceptionnelle (- 4,1 points de pourcentage). Celle-ci est notamment due aux mesures de soutien transitoires mises en place durant la pandémie.
Plus de détenteurs de diplômes au postsecondaire chez les jeunes, mais un écart accru de diplomation selon le milieu socioéconomique au secondaire
En 2022, au Québec, 79,5 % des 25-34 ans détenaient un diplôme postsecondaire (un diplôme de formation professionnelle, d’études collégiales ou d’études universitaires), ce qui correspond à une hausse de 7,6 points de pourcentage depuis 2007. Dans le reste du Canada, 74,4 % des personnes de ce groupe d’âge étaient titulaires d’un tel diplôme en 2022, soit une proportion de 5 points de pourcentage inférieure à celle du Québec.
Toutefois, l’écart de diplomation au secondaire entre les élèves provenant d’un milieu favorisé et ceux provenant d’un milieu défavorisé a augmenté de 2 points de pourcentage entre 2020 et 2021 au Québec; il est passé de 21,3 à 23,3 points de pourcentage. De 2012 à 2020, l’écart de diplomation suivait plutôt une tendance à la baisse au Québec.
Baisse importante de la perception positive de l’état de santé mentale
En 2021, environ 66 % de la population québécoise de 12 ans et plus considérait sa santé mentale comme excellente ou très bonne, ce qui constitue une diminution d’environ cinq points de pourcentage par rapport à 2020 (71 %). Cette proportion a globalement diminué entre 2015 et 2021.
Après avoir diminué, la criminalité connaît un rebond
Un rebond de 5,3 % de la criminalité (mesurée sur la base du nombre et de la gravité des crimes déclarés) a été observé en 2021 au Québec, notamment en raison d’une hausse marquée des agressions sexuelles et des fraudes. Toutefois, entre 2006 et 2021, la criminalité a diminué de 40 % au Québec. La baisse a été particulièrement importante en 2020 (- 7,5 % par rapport à 2019), première année de la pandémie. Au cours des 16 dernières années, la criminalité est demeurée moins importante au Québec que dans le reste du Canada.
Anomalies de température et qualité de l’air
Les anomalies de température annuelle moyenne ont augmenté de 1,9 degré Celsius au cours des 100 dernières années. Les changements climatiques affectent les écosystèmes et le capital bâti, et menacent le bien-être et la richesse nationale future.
En 2022, le seuil pour la concentration de particules fines dans l’air a été dépassé pendant 24 jours au Québec, ce qui indique en moyenne une meilleure qualité de l’air que durant les années précédentes. La réduction du nombre de jours de dépassement observée depuis 2009 au Québec indique que la qualité de l’air s’est améliorée. Les récents feux de forêt pourraient toutefois changer la donne pour 2023.
Fluctuation de l’espérance de vie
L’espérance de vie de la population québécoise s’est accrue de deux ans entre 2007 et 2016, mais depuis, elle se maintient en deçà de 83 ans. En 2022, elle se situait à 82,3 ans. Au Québec, comme dans le reste du Canada, une hausse a été enregistrée en 2019, mais elle a immédiatement été suivie par une baisse marquée en 2020 due à la pandémie de COVID-19. Depuis quelques années, l’espérance de vie au Québec est supérieure à celle observée dans le reste du Canada.
Présence des femmes en politique
En 2022, les femmes représentaient 35,4 % des personnes élues à titre de députée fédérale ou provinciale et de mairesse. Lors des dernières élections générales, les femmes représentaient 46 % des élus, la plus forte représentation jamais enregistrée à l’Assemblée nationale. Dans le reste du Canada, les femmes sont moins présentes sur la scène politique fédérale et provinciale ou territoriale qu’au Québec. Depuis 2007, on observe une hausse de la présence des femmes sur la scène politique au Québec. La présence croissante des femmes en politique dans la province traduit une avancée en matière d’égalité, enrichit les débats et favorise une société plus démocratique, ce qui soutient le progrès du Québec.
Plus de détenteurs de diplômes au postsecondaire chez les jeunes, mais un écart accru de diplomation selon le milieu socioéconomique au secondaire
En 2022, au Québec, 79,5 % des 25-34 ans détenaient un diplôme postsecondaire (un diplôme de formation professionnelle, d’études collégiales ou d’études universitaires), ce qui correspond à une hausse de 7,6 points de pourcentage depuis 2007. Dans le reste du Canada, 74,4 % des personnes de ce groupe d’âge étaient titulaires d’un tel diplôme en 2022, soit une proportion de 5 points de pourcentage inférieure à celle du Québec.
Toutefois, l’écart de diplomation au secondaire entre les élèves provenant d’un milieu favorisé et ceux provenant d’un milieu défavorisé a augmenté de 2 points de pourcentage entre 2020 et 2021 au Québec; il est passé de 21,3 à 23,3 points de pourcentage. De 2012 à 2020, l’écart de diplomation suivait plutôt une tendance à la baisse au Québec.
Baisse importante de la perception positive de l’état de santé mentale
En 2021, environ 66 % de la population québécoise de 12 ans et plus considérait sa santé mentale comme excellente ou très bonne, ce qui constitue une diminution d’environ cinq points de pourcentage par rapport à 2020 (71 %). Cette proportion a globalement diminué entre 2015 et 2021.
Après avoir diminué, la criminalité connaît un rebond
Un rebond de 5,3 % de la criminalité (mesurée sur la base du nombre et de la gravité des crimes déclarés) a été observé en 2021 au Québec, notamment en raison d’une hausse marquée des agressions sexuelles et des fraudes. Toutefois, entre 2006 et 2021, la criminalité a diminué de 40 % au Québec. La baisse a été particulièrement importante en 2020 (- 7,5 % par rapport à 2019), première année de la pandémie. Au cours des 16 dernières années, la criminalité est demeurée moins importante au Québec que dans le reste du Canada.
Anomalies de température et qualité de l’air
Les anomalies de température annuelle moyenne ont augmenté de 1,9 degré Celsius au cours des 100 dernières années. Les changements climatiques affectent les écosystèmes et le capital bâti, et menacent le bien-être et la richesse nationale future.
En 2022, le seuil pour la concentration de particules fines dans l’air a été dépassé pendant 24 jours au Québec, ce qui indique en moyenne une meilleure qualité de l’air que durant les années précédentes. La réduction du nombre de jours de dépassement observée depuis 2009 au Québec indique que la qualité de l’air s’est améliorée. Les récents feux de forêt pourraient toutefois changer la donne pour 2023.
Fluctuation de l’espérance de vie
L’espérance de vie de la population québécoise s’est accrue de deux ans entre 2007 et 2016, mais depuis, elle se maintient en deçà de 83 ans. En 2022, elle se situait à 82,3 ans. Au Québec, comme dans le reste du Canada, une hausse a été enregistrée en 2019, mais elle a immédiatement été suivie par une baisse marquée en 2020 due à la pandémie de COVID-19. Depuis quelques années, l’espérance de vie au Québec est supérieure à celle observée dans le reste du Canada.
Présence des femmes en politique
En 2022, les femmes représentaient 35,4 % des personnes élues à titre de députée fédérale ou provinciale et de mairesse. Lors des dernières élections générales, les femmes représentaient 46 % des élus, la plus forte représentation jamais enregistrée à l’Assemblée nationale. Dans le reste du Canada, les femmes sont moins présentes sur la scène politique fédérale et provinciale ou territoriale qu’au Québec. Depuis 2007, on observe une hausse de la présence des femmes sur la scène politique au Québec. La présence croissante des femmes en politique dans la province traduit une avancée en matière d’égalité, enrichit les débats et favorise une société plus démocratique, ce qui soutient le progrès du Québec.