DRUMMONDVILLE
Malgré les progrès réalisés au fil des années, les droits des communautés LGBTQ+ demeurent fragiles et trop souvent remis en question. Cette journée du 17 mai, instaurée au Québec en 2003 par la Fondation Émergence, est aujourd’hui célébrée dans de nombreux pays à travers le monde.
La ministre responsable de la Condition féminine, Martine Biron, a rappelé l’importance de cette mobilisation collective :
« Soulignée aujourd’hui dans de nombreux pays, la Journée internationale de lutte contre l’homophobie et la transphobie a vu le jour au Québec il y a déjà 22 ans. Je suis résolue à faire en sorte que le gouvernement du Québec poursuive sa collaboration active avec les organismes de défense des droits des personnes LGBTQ+. »
Depuis 2023, le gouvernement du Québec a renforcé ses engagements en dévoilant un plan d’action quinquennal doté d’un investissement de 24 millions de dollars pour soutenir la lutte contre l’homophobie et la transphobie. Ce plan vise autant la prévention que la promotion de l’inclusion et du respect des droits.
Dans le prolongement de ces engagements, la ministre Biron a également institué le prix Action LGBTQ+, un premier prix gouvernemental destiné à reconnaître le travail des personnes et des organismes qui œuvrent activement à bâtir une société plus inclusive. La deuxième remise de ce prix est prévue pour le 2 juin prochain.
En cette journée de sensibilisation, la Fondation Jasmin Roy Sophie Desmarais rappelle que les droits LGBTQ+ sont des droits humains, et qu’il est essentiel de poursuivre le travail de sensibilisation, d’éducation et de solidarité pour construire un Québec exempt de discrimination fondée sur l’orientation sexuelle ou l’identité de genre.