La chasse au Québec : L’appel de l’automne, une tradition ancrée « nature »

La chasse au Québec : L’appel de l’automne, une tradition ancrée « nature »
La chasse au Québec, une tradition ancrée « nature » @ La chronique plein air par Sara Marquis / Vingt55 Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

La chasse au Québec est une activité qui polarise : elle a ses amateurs et ses détracteurs. Il n’est pas question d’opinion ici, mais de faire connaître cette activité populaire qui, lorsque pratiquée en tout respect, est bel et bien un sport qui exige rigueur, préparation, techniques et connaissances.

Notre automne est une saison particulièrement spéciale pour cette activité et de nombreux chasseurs s’y préparent et l’attendent, année après année.   Pour le chevreuil, l’orignal, le petit gibier ou l’ours, la chasse au Québec est plus qu’une simple activité de saison, c’est un lien avec la faune et la forêt, un retour aux sources, un défi, l’accès à de la viande de qualité, etc.   Toutefois, avant de partir chasser et de se voir revenir avec la prise qui fera des envieux, il y a beaucoup à apprendre.

Les périodes de chasse : à chacun son gibier

Au Québec, chaque espèce à sa période de chasse bien précise et c’est le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs qui chapeaute, réglemente et intervient.  Entre autres, la réglementation encadre les périodes, les zones, les espèces selon différents critères (âge, sexe, etc.), le type d’arme utilisé, etc.  Avant de partir chasser, il y a de nombreux points à valider et à accepter.  Pour sûr, on peut dire que le mois d’octobre est un moment culminant du calendrier!

Le chevreuil : C’est souvent le premier animal auquel on pense… L’arme utilisée peut être l’arc, l’arbalète ou le fusil et ce choix influencera la période où la chasse est autorisée.

L’orignal : Notre géant boréal est généralement chassé vers la mi-octobre.  Les amateurs de grands défis attendent ce moment avec impatience car il est un gibier imposant qui demande patience et technique.

L’ours noir : Moins connu, l’ours noir se chasse principalement au printemps, mais certains chasseurs le traquent aussi en automne.

Le petit gibier : Lièvre, coyote, loup, gélinotte huppée, perdrix et autres petits habitants des forêts sont de cette catégorie. Les dates de permission varieront aussi selon de nombreux critères.

Préparer son territoire : Une stratégie bien pensée

Une sortie de chasse ne s’improvise pas : avant même de partir, un chasseur doit préparer son territoire. Cela signifie de passer du temps en forêt avant la saison pour repérer les traces des animaux, installer des postes d’affût (miradors) et parfois même aménager des sentiers.

Il est aussi de plus en plus courant d’utiliser des caméras de surveillance pour observer les habitudes des animaux sans les déranger. Certains chasseurs optent pour la chasse en pourvoirie, où le territoire est déjà préparé et balisé. D’ailleurs, cela peut être un bon choix pour les débutants ou ceux qui préfèrent être accompagnés dans leurs sorties.

Organiser une sortie de chasse

Ce n’est pas un mythe, le jour d’une sortie, ça commence avant le lever du soleil car les animaux sont plus actifs à l’aube et au crépuscule.  À ce moment, l’équipement du chasseur doit être prêt : vêtements chauds, fusil ou arc entretenu, jumelles, boîte à lunch, eau, etc.  Une planification matérielle permettant de tenir le coup toute la journée.

L’observation silencieuse est la clé. On choisit un endroit stratégique, on s’installe et on attend patiemment. Parfois, il ne se passe rien pendant des heures ou on revient bredouille, mais c’est aussi ça la chasse…

Les règlements à connaître

La chasse au Québec est encadrée par des lois strictes et on ne devient pas chasseur en claquant des doigts. Avant de partir, il est impératif de consulter les règlements en vigueur. Chaque espèce a des quotas, et certaines armes ne sont autorisées que durant des périodes spécifiques.   Un permis de chasse est bien sûr obligatoire, et il doit être adapté à l’animal chassé. Les chasseurs doivent aussi se tenir informés des zones où la chasse est permise, car le territoire québécois est divisé en plusieurs zones de gestion faunique, chacune avec ses propres règles.

En bref : avant même d’obtenir un permis de chasse, il faudra aussi avoir en main les droits et permis en lien avec les armes.  Quand il est question d’arme et de chasse, les conseils doivent se prendre auprès de sources sûres et aguerries. Les conseillers chez Sporteque sont des alliés de choix : conseils, vêtements, équipements, armes, etc.  Ils ont une expérience et une réputation hors de tout doute et ils sauront vous partager cette passion.

Y a-t ’il un portrait type de chasseur ?

Il n’existe pas de portrait unique du chasseur québécois. Certains aiment la solitude et l’intimité que la chasse offre, d’autres préfèrent la partager entre amis ou en famille.

Étant une activité plein air, la chasse attire aussi de plus en plus de jeunes et de femmes, changeant ainsi l’image classique du chasseur en pleine nature.  Ce qui unit tous ces chasseurs, c’est le respect de la faune et de la nature, ainsi que la recherche d’un moment de calme loin du quotidien.

L’appel de l’automne

Le calendrier des saisons de chasse permises au Québec est disponible sur le site officiel du Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP).  Ce site offre aussi un guide détaillé qui présente les périodes de chasse par zone et par espèce, incluant les dates pour chaque type d’arme (arc, arbalète, fusil).  Le respect de la faune doit être absolu: on ne chasse jamais un animal en dehors de la saison, ni sans s’assurer qu’il s’agit d’un gibier autorisé.

Que tu sois un chasseur aguerri ou simplement curieux de découvrir cette activité, la chasse au Québec peut offrir une chance unique de plonger dans la beauté sauvage de nos régions et de vivre une expérience avec proches et amis.

Sara Marquis
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