DRUMMONDVILLE
Comme le constatait Le Vingt55 sur place ce matin, plusieurs membres de l’APTS, réunis à l’hôtel Best Western, ont profité de l’occasion pour sortir dans la rue et déployer une banderole au-dessus de l’autoroute 20. Ce geste s’inscrivait dans une action de visibilité destinée à interpeller le gouvernement et Santé Québec.
« Deux mois et demi après la date prévue, nos membres attendent toujours le versement des montants promis. Ces primes sont essentielles pour reconnaître leurs efforts et encourager leur rétention dans des milieux de travail exigeants. Le gouvernement doit agir maintenant et cesser de négliger les engagements pris », déclare Robert Comeau, président de l’APTS.
Ces primes, négociées il y a plus d’un an, avaient pour objectif de soutenir les professionnel•le•s et technicien•ne•s travaillant dans des contextes difficiles ou sur des quarts de travail défavorables, par exemple de soir, de nuit et de fin de semaine, ou encore en protection de la jeunesse ou avec des clientèles ayant des troubles graves du comportement (TGC).
« Cette situation ne fait qu’ajouter à la frustration déjà bien palpable dans le réseau. Nous demandons à Santé Québec de prendre ses responsabilités dans la gestion des opérations afin de régler le problème dans les meilleurs délais, et de verser des intérêts au taux légal en vigueur afin de compenser ces retards inadmissibles », ajoute Robert Comeau.
L’APTS continuera de multiplier les recours et les actions pour que ses 65 000 membres reçoivent rapidement les sommes qui leur sont dues.
« Pendant que le gouvernement confie à grands frais la gestion des opérations à des « top guns », on peut légitimement se demander à quoi sert Santé Québec si l’agence est incapable de gérer un versement de primes négociées depuis bientôt un an. Est-ce parce qu’elle est trop occupée à imposer des compressions budgétaires au réseau? Nous exigeons que Santé Québec prenne ses responsabilités et règle ce problème rapidement », conclut le président de l’APTS.