L'AVENIR
Un feu d’une grande intensité, qui s’est déclaré en fin de soirée le dimanche 22 juillet, a ravagé le Bar l’Escale situé dans la municipalité de l’Avenir sur la rue Principale.
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Les pompiers de la municipalité ont été demandé pour un incendie éclaté à 22 h 28 au 598 de la rue Principale, alors que l’incendie se propageait à la bâtisse du célèbre bar.
A l’arrivée du directeur du Service des incendies de L’Avenir, Luc Coté et des premiers pompiers, le feu gagnait déjà à l’arrière du commerce, alors qu’une épaisse fumée avait envahi les lieux et s’échappait par la porte et les fenêtres arrières du commerce.
L’alerte générale et demande d’entraide aux pompiers de Drummondville a rapidement été sonnée. Les premiers pompiers à intervenir ont rapidement attaqué le feu qui s’était propagé à l’entretoit.
L’intervention rapide des pompiers n’aura pas été suffisante pour maîtriser le brasier qui dévorait la structure de l’immeuble centenaire, offrant à l’élément destructeur tout ce qu’il fallait pour se propager rapidement.
La route 143 a du être fermée à la circulation et le SIUCQ a été demandé aussi sur place en soutient aux services incendies forts occupés.
Les pompiers de Durham et Wickham ont également été demandés en renfort, mais les efforts auront été vains alors que vers minuit, l’incendie s’était propagé à la grandeur de l’immeuble.
Quelques explosions provenant de l’intérieur ont donné du fil à retorde aux sapeurs, alors que les vents alimentaient également le brasier.
Immeuble vide au moment du sinistre
Selon les informations obtenues par le Vingt55, par des employés du commerce, il n’y avait personne à l’intérieur du commerce qui était fermé comme il est d’usage le dimanche.
Des employés sous le choc
«J’y travaillais, nous étions une petite équipe, mais c’est notre travail notre gagne-pain qui part en fumée,» laisse tomber Danielle Ménard, une employée qui assurait l’entretien du commerce depuis plus de cinq ans.
«Pour ma part c’est la deuxième fois qu’un incendie m’arrache mon gagne-pain a précisé la dame avec émotions. Je travaillais également à l’épicerie du village quand celle-ci a passé au feu il y a de ça deux ans. C’est triste, je suis bouleversé de voir ce commerce disparaître à son tour en fumée.»
Réal Asselin voit 22 ans de sa vie partir en fumée. «J‘y suis comptable,» a expliqué l’homme encore sous le choc, ne pouvant que constater l’ampleur de la situation en regardant ainsi le commerce partir en fumée.
«Nous étions six employés, quatre réguliers, deux barmaids, deux portiers et deux employées pour la section spectacles du commerce. C’est avec émotions que nous assistons à ce triste spectacle. Nous perdons un fleuron patrimonial, pour l’édifice lui-même, et un commerce pour ne pas dire une institution dans le domaine des boîtes de nuit, connue pour sa vocation de boîte de striptease.» s’entendaient à dire les deux employés devant l’édifice toujours en feu.
Perte totale pour l’édifice centenaire et patrimonial
Le directeur du Service des incendies s’est rendu à l’évidence en début de nuit:
«Nous avons tenté une attaque et pénétré les lieux pour tenter de maîtriser l’incendie qui courrait dans la structure, mais vers 1 h 30, le feu prenait rapidement le dessus. Par mesure préventive j’ai demandé le retrait des sapeurs, alors que la structure menaçait de s’effondrer à cause d’une progression rapide. Une pelle mécanique a été demandée un peu après 2 h du matin, afin de s’assurer que la structure soit sécurisée et mise au sol, afin d’éviter qu’elle ne s’effondre. Le bâtiment est une perte totale.»
Luc Côté
Incendie suspect selon des témoins
Luc Côté, directeur du Service des incendies de L’Avenir, ne pouvait expliquer les causes du sinistre au moment d’écrire ces lignes.
«Plusieurs éléments seront vérifiés, tout comme des témoins qui souhaitent nous faire part de certains éléments qui pourraient aider dans nos recherches sur l’origine du sinistre.» a fait savoir au Vingt55 M. Côté.
Des témoins ont par ailleurs rapportés avoir vu un véhicule quitter les lieux et également avoir entendu deux ou trois déflagrations au même moment.
Ces témoins seront rencontrés par le directeur Côté. Le dossier a d’ailleurs été transféré à la Sûreté du Québec. Des éléments et des informations importantes pourront faire progresser l’enquête rapidement.
Le Vingt55 fait un suivi auprès des autorités alors que le service de recherche et causes aura effectué le déblaiement et les premières analyses de la scène d’incendie.