DRUMMONDVILLE
« Les demandes du Québec sont une formulation sans équivoque des besoins de la nation québécoise et de ses aspirations légitimes. Elles affirment le droit du Québec de prendre ses propres décisions, le respect de ses champs de compétence et exigent un encadrement serré du pouvoir de dépenser du fédéral dans les juridictions québécoises. Ainsi, le Bloc Québécois fait les mêmes constats que Québec et se reconnaît aisément dans les priorités détaillées par François Legault », a expliqué M. Blanchet.
Hausse des transferts en santé
Le Bloc Québécois fait de l’augmentation sans condition du Transfert canadien en matière de santé jusqu’à l’atteinte de 35 % des coûts totaux du système, l’une de ses ultimes priorités. Cela implique un rattrapage immédiat de 28 G$, suivi d’une indexation annuelle minimalement à la hauteur de la hausse des dépenses en matière de santé, soit 6 %. Cette position est celle de tous les premiers ministres et unanimement celle de l’Assemblée nationale du Québec.
« Le Bloc Québécois est le seul parti à soutenir sans tergiverser cette demande cruciale. Le rattrapage de 28 milliards est essentiel pour offrir du renfort à notre personnel soignant et des soins de qualité, alors que le réseau de la santé souffre du sous-financement fédéral chronique. L’indexation de 6 % est tout aussi essentielle afin de s’assurer que plus jamais le fédéral ne coupe sa participation financière à la santé. Abandonner l’une ou l’autre de ces deux demandes n’est pas acceptable à la lumière des besoins criants exposés par la pandémie. Le Bloc s’inquiète également des promesses d’ingérence des autres partis et de l’imposition de conditions au financement », a fait valoir M. Champoux.
Immigration
Le Bloc Québécois soutient la demande du Québec de prendre en charge le regroupement familial ainsi que la gestion des travailleurs étrangers temporaires, en plus d’obtenir du financement fédéral pour les services que le Québec offre aux demandeurs d’asile. « Le Bloc Québécois estime, lui aussi, que son devoir est de protéger la langue française. Ainsi, nous appuyons la revendication du Québec de prendre en charge le regroupement familial afin d’assurer l’intégration des nouveaux arrivants. Le Bloc Québécois avait d’ailleurs déposé un projet de loi pour faire de la connaissance suffisante du français une condition pour obtenir la citoyenneté à partir du Québec, en convergence avec cet objectif. Nous constatons, comme le premier ministre Legault, que la vision multiculturaliste du Canada ne correspond pas à la réalité de la nation québécoise et nous déposerons de nouveau un projet de loi pour que le Québec choisisse lui-même son modèle d’intégration », a poursuivi le candidat dans la circonscription de Drummond, Martin Champoux.
Charte de la langue française
Le Bloc Québécois appuie sans réserve l’application de la Charte de la langue française aux entreprises de compétence fédérale. « Le Bloc Québécois avait fait progresser un projet de loi à cet effet, mais les élections précipitées n’ont pas permis son adoption. Nous reviendrons à la charge et nous nous assurerons que la Loi sur les langues officielles ne s’applique plus pour les entreprises privées au Québec, laissant libre cours à la loi québécoise comme le demandent unanimement l’Assemblée nationale du Québec et tous les anciens premiers ministres », s’est engagé M. Champoux.
Laïcité de l’État
Le Bloc Québécois est un défenseur sans compromis de la laïcité de l’État et de la loi 21 du Québec. « Bien entendu, les chefs fédéraux doivent s’engager à respecter ce choix légitime du Québec et à ne pas participer à quelque contestation judiciaire que ce soit, ni directement ni indirectement. Mais le Bloc Québécois leur demande d’aller plus loin et de promettre qu’aucune somme d’argent provenant du fédéral ne servira à contester d’une manière ou d’une autre les choix légitimes du Québec », a exigé M. Champoux.
Infrastructures
Le Bloc Québécois exige depuis des années que les fonds destinés aux infrastructures soient versés en bloc et sans condition au Québec, qui priorisera les projets de son choix. « Le rôle du fédéral se limite à sa participation financière. Le Québec est le seul maître d’œuvre des projets. Le choix des priorités revient au gouvernement légitime des Québécois, dont c’est un champ de compétence exclusif. Ainsi, Ottawa doit verser en bloc et sans condition les sommes requises », a déclaré Martin Champoux.
Logement
À l’instar de l’Assemblée nationale, le Bloc considère le logement comme une compétence exclusive du Québec. « En matière de logement, le Québec est maître d’œuvre et le rôle du fédéral se limite à sa contribution financière sans condition. Le Québec est le mieux placé pour répondre aux besoins en matière de logement avec ses propres programmes mieux ciblés », a défendu M. Champoux.
Évaluations environnementales
Le Bloc Québécois partage la demande du Québec voulant que le processus d’évaluation environnementale québécois ait préséance sur le processus fédéral. « Pour le Bloc Québécois, il s’agit de la souveraineté environnementale du Québec. Nous avions déposé un projet de loi à cet effet, qui a été battu par les conservateurs et les libéraux. Nous reviendrons à la charge », a promis M. Champoux.
Lutte contre les changements climatiques
Le Bloc estime, comme Québec, que le soutien fédéral à la lutte aux changements climatiques devrait se faire sous forme de transfert de la part québécoise des sommes engagées vers la stratégie québécoise. « C’est essentiellement le Québec qui doit prendre en charge les conséquences des changements climatiques. Il serait normal que le fédéral verse de l’argent au Québec pour appuyer ses programmes mieux ciblés plutôt que compliquer l’intervention du Québec en dédoublant ses efforts », a affirmé M. Champoux