DRUMMONDVILLE
« Que la direction de CBC/Radio-Canada choisisse de couper drastiquement dans les services francophones alors que ce sont justement ceux-ci qui, comparativement à la CBC, sont les plus consultés et rapportent le plus de revenus de publicité, ça va à l’encontre des plus élémentaires principes de gestion. C’est injustifiable et inacceptable ! En fait, Radio-Canada français subventionne les services anglais de la CBC. Pourtant, madame Tait impose à Radio-Canada français la moitié des coupures qu’elle demande.
Il est absurde que la société d’État sabre ainsi à l’aveugle dans la culture en français et sur le dos des régions alors même que tous reconnaissent que la langue française est menacée au Québec et au Canada. Avec cette motion, nous réaffirmons l’importance de Radio-Canada pour l’information et la culture en français et précisons que ces coupes auront un effet direct sur la promotion de notre culture. Nous nous réjouissons que les autres partis se joignent à notre position », avise Martin Champoux, aussi porte-parole du Bloc Québécois en matière de Patrimoine.
Voici le libellé de la motion bloquiste :
Que cette Chambre :
- a) affirme que Radio-Canada joue un rôle crucial pour l’information francophone et la vitalité culturelle francophone au Québec et au sein des communautés francophones et acadiennes du Canada ;
- b) reconnaisse que les coupures annoncées nuiraient à la promotion de la culture en français, alors même que le gouvernement fédéral reconnaît que la langue française est menacée au Canada ;
- c) et que la Chambre exprime ses fortes réserves quant aux coupes de postes annoncées pour Radio-Canada et qu’elle réitère que la préservation des services du diffuseur public dans les différentes régions du Québec et chez les communautés francophones et acadiennes du Canada doit être une priorité.
Le porte-parole bloquiste réitère que la présidente de CBC/Radio-Canada doit renoncer aux coupures prévues et maintenir les services offerts dans les différentes régions du Québec, ainsi que chez les communautés francophones et acadiennes du Canada. Si elle refuse de le faire, la ministre doit la limoger, point final.