DRUMMONDVILLE
Amosi Niyonkuru a vu le tribunal sceller son sort après que l’accusé ait enregistré un plaidoyer de culpabilité aux accusations telles que portées par le DPSCP à la suite d’un accident survenu à Trois-Rivières en 2018.
Niyonkuru avait été impliqué dans un accident mortel après que celui-ci ait refusé de s’immobiliser à la demande d’un policier lors d’une intervention de routine. Amosi Niyonkuru circulait au moment de l’infraction dans un quartier résidentiel à bord d’un véhicule alors que les droits d’immatriculation étaient non valides.
Celui-ci avait tenté de fuir les policiers afin d’éviter de devoir s’expliquer avec le policier. Au moment de sa fuite, Amosi Niyonkuru avait alors brûlé un feu rouge sur la rue Sainte-Marguerite et percuté violemment la voiture d’un homme de 63 ans, Jeannot Beaupré, l’homme était décédé des suites de ses blessures.
L’accusé âgé de 22 ans au moment des faits, conduisait le véhicule sous l’influence de l’alcool, alors qu’il était titulaire d’un permis probatoire et avait tenté de fuir les lieux de l’accident avant d’être arrêté par les policiers. Amosi Niyonkuru était notamment accusé de conduite dangereuse causant la mort et délit de fuite.
Une deuxième arrestation sur le territoire de Drummondville
Le Vingt55 avait assisté à l’arrestation et nouvelle comparution d’Amosi Niyonkuru, alors arrêté une deuxième fois par les policiers de la Sûreté du Québec de la MRC de Drummond le 20 novembre 2019. Niyonkuru avait été interpellé à 3 h 45 du matin par les patrouilleurs alors qu’il circulait en véhicule sur la rue Lindsay à Drummondville.
Les policiers avaient alors procédé à son arrestation puisqu’il lui est interdit de conduire un véhicule. Niyonkuru avait refusé de fournir un échantillon d’haleine à la suite de son interception, brisant ainsi ses conditions de remise en liberté. Niyonkuru a également plaidé coupable au chef d’accusation de bris de conditions en lien avec cette infraction, infraction qui lui ont valu 60 jours d’emprisonnement concurrents à celle déjà imposée par le tribunal.
En plus des 4 ans de pénitencier imposés par le tribunal dans le premier dossier de délit de fuite causant la mort, Amosi Niyonkuru devra aussi purger une peine de 12 mois pour l’accusation de délit de fuite. Au terme de sa détention, et en raison du temps purgé depuis son arrestation à Drummondville en novembre 2019, Amosi Niyonkuru devra purger une sentence restante de 22 mois et 15 jours de pénitencier.
Amosi Niyonkuru pourrait faire face à une demande d’expulsion du Canada au terme de sa sentence de pénitencier.
Amosi Niyonkuru devra aussi se soumettre à un prélèvement d’ADN obligatoire, il lui est également interdit de conduire tout véhicule à moteur pour une période 48 mois après sa sortie de prison, Niyonkuru se voit aussi interdire par le tribunal de posséder toute forme d’armes ou de munitions pour 10 ans.
Le Tribunal a retenu plusieurs éléments et considéré l’absence d’antécédents, et la récidive dans le cadre de sa liberté sous conditions afin d’imposer une sentence de pénitencier de 4 ans, tout comme le fait qu’il ait enregistré un plaidoyer de culpabilité, évitant un procès aux proches de la victime.