DRUMMONDVILLE
L’émission s’est déroulée en compagnie de l’animateur Stéphane Ricoul, de la rédactrice en chef de l’émission et du magazine CScience, Chloé-Anne Touma, ainsi que de la professeure titulaire de didactique des sciences et de la technologie à l’Université du Québec à Trois-Rivières, Audrey Groleau.
Comptant des dizaines de milliers d’abonnés, chaque émission de C+Clair aborde un enjeu pour parler avec des invités d’une innovation ou d’une solution qui y répond. Lors de son passage à Drummondville, l’émission a reçu divers intervenants ayant comme but de faire connaître une initiative, un projet ou une ressource utile pour enseigner aux jeunes des moyens de lutter contre les changements climatiques.
Participation du GARAF à l’émission
Pour cette raison, Pablo Desfossés, enseignant au GARAF à l’école secondaire Jean-Raimbault, a pris part aux échanges. Depuis plus de 20 ans, son engagement au sein du GARAF lui a permis de partager sa vision sur les façons de « mettre les apprentissages en pratique au profit de la collectivité ». Au cours d’une discussion conviviale, Pablo a présenté la mission du GARAF, le rôle des enseignants et des techniciens en plus d’expliquer les retombées sur les jeunes, sur les écoles et sur la communauté.
« Le Groupe d’aide pour la recherche et l’aménagement de la faune (GARAF) a été fondé en 2000 avec l’objectif de mobiliser les apprentissages pour répondre à des problématiques environnementales locales. Souvent, lorsqu’on enseigne, on montre des exemples d’ailleurs et non locaux. Nous, ce que nous faisons, c’est que nous allons au-delà de l’exemple, en répondant à une problématique », a expliqué le fondateur du GARAF et coordonnateur, Pablo Desfossés.
Pour sa part, Sarah Prévost, technicienne en bioécologie au GARAF, est intervenue dans la discussion pour expliquer l’encadrement essentiel permettant d’offrir de telles expériences aux jeunes : « Comme technicien en bioécologie au GARAF, nous offrons différents types d’appui, dont le soutien scientifique, en proposant de bonnes méthodes à utiliser pour les élèves, pour garantir la rigueur dans les démarches. C’est notamment ce qui fait la force du GARAF. »
Quant à elle, Livia Fortier a pu témoigner de son expérience en tant qu’élève du GARAF en 5e secondaire : « Au GARAF, on fait du travail concret, en allant sur le terrain, au lieu de se faire bombarder d’informations en classe. Personnellement, je trouve que d’apprendre en le faisant, c’est cent fois mieux. En plus, on en voit les effets positifs sur la communauté, à Drummondville, où tous nos partenaires nous font confiance. C’est là qu’on voit qu’on peut vraiment changer les choses et que ce ne sont pas que des paroles en l’air ! »
Alors qu’une étude révèle que 78 % des jeunes Canadiens de 16 à 25 ans se sentent mentalement affectés par le réchauffement climatique, 56 % d’entre eux disent se sentir impuissants face aux défis climatiques. Donc, toutes les initiatives menées par le GARAF montrent à quel point il existe des solutions où des milliers de jeunes apprennent à se mobiliser, ce qui peut, sans aucun doute, contribuer à la diminution de leur écoanxiété.
Enfin, notons que, lors des premiers segments de cette émission d’une heure, Claudine Auger St-Onge du LAB22 ainsi que Vincent Jean-Lévesque et Antoine Marchal de la Coop FA ont pris part aux discussions. Les ressources pour le cadre scolaire et professoral avec VIREO (jardins hydrologiques pédagogiques) et l’OCE ont aussi été des sujets abordés à C+Clair.
Si la thématique vous interpelle, retrouvez l’émission sur le site C+Clair, « L’éducation face aux changements climatiques » où vous pourrez constater le rayonnement à grande échelle du GARAF.