DRUMMONDVILLE
La Coalition pour un hôpital régional à Drummondville avait déjà sonné l’alarme le 10 décembre dernier, dénonçant des coupures dans le budget d’entretien des infrastructures. Ces compressions affectent directement l’hôpital, où des problèmes récurrents, comme des dégâts d’eau dans le garage des ambulances, des pannes d’ascenseurs et des plafonds qui fuient, s’accumulent.
Lundi dernier, des membres du personnel de l’hôpital ont exprimé publiquement leur frustration, demandant l’inscription de l’hôpital au prochain Plan québécois des infrastructures (PQI). En attendant la construction d’un nouvel établissement, ils réclament des mesures d’atténuation immédiates pour maintenir un environnement sécuritaire et fonctionnel.
Le Parti Québécois soutient ces demandes. « La population paye le prix de l’inaction gouvernementale. La réputation de l’hôpital se détériore, et le ministre régional demeure silencieux. Il est urgent de mettre en place des solutions concrètes », a ajouté Joël Arseneau.
Le député a visité l’hôpital à plusieurs reprises, constatant lui-même la vétusté des installations. « Les besoins de la population augmentent, mais l’environnement est inadapté et les services diminuent. Nous ne pouvons plus attendre », a-t-il souligné.
Le Parti Québécois a déjà déposé deux motions, en octobre 2023 et en février 2024, demandant l’inscription d’un nouvel hôpital à Drummondville au PQI. Ces deux initiatives ont été rejetées par la Coalition avenir Québec (CAQ). Malgré cela, Joël Arseneau, accompagné du chef du Parti Québécois, Paul St-Pierre Plamondon, continue de militer pour une solution rapide.