Le Parti Québécois s’inquiète pour l’avenir des infrastructures hospitalières

Le Parti Québécois s’inquiète pour l’avenir des infrastructures hospitalières

DRUMMONDVILLE

À l’aube de la présentation du prochain budget provincial, le chef du Parti Québécois, Paul St-Pierre Plamondon, et le porte-parole en santé, Joël Arseneau, interpellent le gouvernement Legault sur l’impact réel des compressions budgétaires dans le réseau de la santé. Parmi les projets visés : la mise à niveau tant attendue de l’Hôpital Sainte-Croix de Drummondville, dont l’avenir reste nébuleux.

Le Parti Québécois accuse la Coalition Avenir Québec (CAQ) de mauvaise gestion financière et réclame plus de transparence quant aux coupes annoncées. Les deux élus dénoncent le flou entourant le Plan québécois des infrastructures (PQI), notamment en ce qui concerne les projets hospitaliers dans plusieurs régions du Québec, y compris au Centre-du-Québec.

« Est-ce que les hôpitaux d’Amos, de Maria, de Drummondville, de Maisonneuve-Rosemont, tous promis par la CAQ, ont une réelle chance de voir le jour d’ici 2026? On en doute sérieusement », a lancé Joël Arseneau, déplorant l’absence de reddition de comptes claire sur l’état d’avancement des dossiers.

À quelques jours du dépôt du budget provincial, plusieurs projets restent en suspens, suscitant l’inquiétude. Joël Arseneault tire la sonnette d’alarme face au risque de voir des projets importants être mis de côté ou reportés, alors même que leur développement s’impose avec urgence.

Parmi eux, celui de l’Hôpital Sainte-Croix de Drummondville, appuyé par la Coalition pour un nouvel hôpital régional et les députés locaux, illustre bien l’importance cruciale d’un avancement rapide. Chaque report devient un enjeu majeur pour les citoyens et l’ensemble de la région.

Bien que, comme le rapportait récemment Le Vingt55, tous les signaux laissent croire que Drummondville obtiendra l’inscription de son nouveau projet hospitalier au Plan québécois des infrastructures (PQI), l’incertitude demeure une réalité bien présente à l’approche du dépôt du budget.

Du côté de Drummondville, la modernisation de l’Hôpital Sainte-Croix est attendue depuis plusieurs années. Les citoyens et les professionnels de la santé espèrent un signal clair du gouvernement, alors que les infrastructures vieillissantes peinent à répondre à la demande croissante.

Paul St-Pierre Plamondon a également réclamé que le prochain budget chiffre précisément les impacts des compressions dans les services publics. « Santé, éducation, culture… les coupes se multiplient, mais les explications se font rares. Ce n’est pas digne d’un gouvernement qui se veut transparent », a-t-il soutenu.

Le PQ insiste pour que le ministre des Finances, Eric Girard, profite du dépôt budgétaire pour faire la lumière sur les projets reportés ou annulés, et pour chiffrer le manque à gagner découlant des refus du fédéral de financer certaines initiatives.

Du côté des députés et des élus régionaux, tout comme de la Coalition, les représentations auprès du gouvernement ont été menées sans relâche afin de faire avancer le dossier. Tous les regards seront tournés mardi prochain vers le gouvernement du Québec, alors que plusieurs projets majeurs — dont celui de l’Hôpital Sainte-Croix — demeurent des enjeux cruciaux pour la région.

Dans un contexte d’incertitude et de déficit historique, le Parti Québécois invite la population à demeurer vigilante quant aux conséquences concrètes des décisions gouvernementales. Pour Drummondville, cela pourrait signifier un nouveau recul dans l’accessibilité et la qualité des soins de santé.

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Éric Beaupré
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