« La solidarité des Québécois et des Québécoises est admirable. Le Bloc Québécois soutient avec enthousiasme le mouvement actuel d’achat local et national, et salue celles et ceux qui prennent la peine de vérifier la provenance de ce qu’ils consomment », a déclaré Yves-François Blanchet. « L’achat québécois, c’est gagnant en ce moment, mais c’est aussi gagnant tout le temps. »

Le chef bloquiste a souligné l’importance de soutenir les commerces de proximité qui emploient des gens d’ici, offrent des produits de qualité, respectent les normes environnementales et les droits des travailleurs, tout en réinvestissant dans l’économie locale. « Continuons de choisir l’achat local, continuons de choisir le Québec. C’est ainsi que nous préserverons le pouvoir d’achat de nos concitoyens. »

Des mesures concrètes pour les commerçants et les consommateurs

Le Bloc Québécois propose une série d’initiatives visant à appuyer les petites entreprises et à stimuler l’économie locale :

Harmoniser les tarifs postaux : Forcer Postes Canada à offrir aux PME les mêmes tarifs que ceux accordés aux grandes entreprises bénéficiant de rabais au volume.

Réduire les frais d’interchange : Imposer aux émetteurs de cartes de crédit une limite de 0,5 % sur les frais d’interchange afin de soutenir les entreprises de proximité et les consommateurs.

Abolir la TPS sur les biens de seconde main : Retirer la taxe sur les articles d’occasion vendus en magasin ainsi que sur les services de réparation (cordonniers, couturiers, réparateurs d’appareils électroniques), pour soutenir à la fois les plus vulnérables et l’environnement.

Éliminer la taxe fédérale sur les livres : Suivre l’exemple du Québec, qui n’impose plus cette taxe depuis les années 1990.

Pour Martin Champoux, candidat du Bloc Québécois dans la circonscription de Drummond, ces propositions visent à « permettre à nos petites entreprises de rivaliser avec les multinationales américaines », tout en revitalisant les artères commerciales, soutenant l’économie circulaire et renforçant le pouvoir d’achat des citoyens.

« La résistance économique face à Donald Trump, ça commence au coin de la rue ou au bout d’un clic », a conclu Martin Champoux.