DRUMMONDVILLE
Les employés de McKesson dénoncent la situation avec un coup d’éclat à Drummondville @ Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55 Tous droits réservés.
Les employés syndiqués de l’entrepôt McKesson à Drummondville ont exprimé leur exaspération à travers une action coup d’éclat. Selon Martin Malouin, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs de McKesson Drummondville, filiale d’une multinationale pharmaceutique, la négociation actuelle semble se dérouler à sens unique.
Cette action n’a pas été bien accueillie par les agents de sécurité chargés de maintenir les employés à distance et de sécuriser les accès du centre de distribution situé sur la rue Bergeron, à Drummondville. Inquiets par ces manifestations, les agents ont sollicité l’assistance de la police pour prévenir d’éventuels débordements.
Martin Malouin, président du Syndicat des travailleurs en entrevue au Vingt55 @ Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55 Tous droits réservés.
En lock-out depuis le 16 août, les employés tentent de se faire entendre et d’obtenir des garanties avant la fermeture annoncée du centre de distribution de Drummondville, prévue pour 2026. Comme le rapportait le Vingt55 en octobre 2024, McKesson a annoncé que les activités de ce centre seront transférées à Montréal, laissant de nombreux employés dans l’incertitude. « Nous sommes dans l’attente de réponses et d’une négociation équitable », souligne Martin Malouin, président du Syndicat des travailleurs en entrevue au Vingt55
« Aujourd’hui, par un geste symbolique, nous avons démontré notre mécontentement face au manque de respect de l’employeur. Nous souhaitons engager un dialogue direct afin que les employés, qui ont donné beaucoup à cette entreprise, soient entendus », a déclaré Martin Malouin,
« Les négociations se font à sens unique, les employés ont accepté plusieurs offres, mais exigent des garanties. L’employeur peine à répondre à nos courriels, nous laissant dans une grande incertitude. Nous souhaitons clarifier leurs intentions pour les quelque 105 membres qui devront vivre avec les conséquences des décisions à venir. » Le fonds de grève des travailleurs n’est pas un puits sans fond, et l’employeur connaît les enjeux. Il n’a pas à utiliser ce levier pour nuire aux négociations, affirme M. Malouin.
La convention collective des travailleurs est échue depuis février 2024. Le syndicat réclame des salaires décents et des garanties de respect jusqu’à la fermeture des opérations à Drummondville de conclure le président du Syndicat des travailleurs affilié au Conseil central du Cœur du Québec–CSN.
Les employés de McKesson dénoncent la situation avec un coup d’éclat à Drummondville @ Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55 Tous droits réservés.