DRUMMONDVILLE
Des opérations déployées à travers la province
Durant cette période, plusieurs centaines de contrôles routiers ont été réalisés sur l’ensemble du territoire québécois, dont plusieurs en collaboration avec différents corps policiers. Ces interventions visaient autant à détecter les infractions qu’à sensibiliser les conducteurs aux dangers de conduire avec les capacités affaiblies par l’alcool ou la drogue.
Faits saillants :
Plus de 800 arrestations ont été effectuées pour conduite avec les capacités affaiblies par l’alcool, la drogue ou les deux.
Une campagne de sensibilisation de la SAAQ, intitulée « Il y a plein de bonnes raisons d’être conducteur désigné », a été diffusée pendant cette période pour encourager les conducteurs à prévoir des alternatives sécuritaires.
Des arrestations au Centre-du-Québec
Le Centre-du-Québec, et notamment Drummondville, n’échappe pas à ce fléau. Au cours des dernières semaines, plusieurs arrestations et interceptions ont eu lieu dans la région. Malgré les efforts soutenus de sensibilisation et les interventions policières, l’alcool au volant demeure une problématique majeure. Les autorités rappellent à tous l’importance de faire preuve de responsabilité et de prévoir une alternative sécuritaire pour éviter des drames évitables sur nos routes.
Une problématique qui persiste : les autorités et le système judiciaire drummondvillois en témoignent
Malheureusement, le message peine à passer, comme le rappelle la porte-parole de la Sûreté du Québec : « De nombreux automobilistes de la région se retrouveront devant les tribunaux, faisant face aux lourdes conséquences de leur décision de conduire avec les facultés affaiblies par l’alcool ou la drogue. »
Comme l’observe chaque semaine Le Vingt55, l’honorable juge Marie-Josée Ménard, qui préside de nombreuses comparutions liées à l’alcool au volant, interpelle régulièrement les contrevenants :
« Qu’aurait-il fallu pour éviter que vous vous retrouviez devant moi ? »
La réponse est souvent peu éloquente, comme l’a constaté Le Vingt55, laissant entrevoir regret et manque de prévention. Les contrevenants, souvent à leur première infraction, témoignent d’un message de sensibilisation qui ne passe visiblement pas, selon les autorités judiciaires.
« Personne ne vous a suggéré de prendre un taxi ou un service de raccompagnement ? » insiste la juge, qui, malheureusement, reçoit fréquemment pour seule réponse que personne n’a osé intervenir ou prendre les devants pour empêcher cette décision lourde de conséquences.
Même si la période des Fêtes est terminée, les opérations policières visant à prévenir la conduite avec les capacités affaiblies se poursuivront tout au long de l’année. Les patrouilleurs utilisent divers outils et techniques pour détecter la consommation d’alcool ou de drogue chez les conducteurs et disposent du dépistage obligatoire pour exiger un échantillon d’haleine sur place.
Le message est clair : quand on consomme, on ne conduit pas. Des solutions de rechange existent, qu’il s’agisse de taxis, de conducteurs désignés ou de services de raccompagnement.