DRUMMONDVILLE
« Depuis quelques années, la santé est devenue une vraie business. Partout au Ǫuébec, il y a des entrepreneurs qui cherchent le meilleur modèle d’affaires pour s’enrichir grâce à la maladie. Ça ne peut pas durer. Pour la CSN, c’est clair que notre réseau de soins doit être public, accessible et gratuit, » explique Pascal Bastarache, président du Conseil central du Cœur du Ǫuébec – CSN.
« Ce qu’on remarque sur le terrain, c’est que les travailleuses de la santé sont contre le recours au privé, car ça entraîne des dynamiques de compétition dans un milieu qui devrait d’abord et avant tout se concentrer sur les soins, » d’ajouter le Président du conseil central du Cœur du Ǫuébec, CSN.
L’adoption de la réforme Dubé consacre la centralisation extrême des pouvoirs au sein de l’agence Santé Ǫuébec et pave la voie à un nouvel élargissement du secteur privé. Cela accélèrera l’effritement du secteur public, au profit d’entreprises et des médecins-entrepreneurs.
Depuis quelques mois, la confédération syndicale s’organise partout à travers le Ǫuébec sous le signe de la campagne Pour un réseau vraiment public. Elle lance cet automne une campagne d’affichage publicitaire Pas de profit sur la maladie, qui invite les Ǫuébécoises et les Ǫuébécois à signer une pétition ici : vraimentpublic.org.