DRUMMONDVILLE
Alors que Québec a récemment ouvert la porte à maintenir en poste jusqu’à 2000 TET dans le secteur manufacturier en région, l’UMQ rappelle que d’autres secteurs stratégiques, tels que la restauration, la transformation alimentaire et l’hôtellerie, dépendent tout autant de cette main-d’œuvre pour assurer leur survie et leur développement.
« Au-delà des tarifs douaniers américains, le manque de main-d’œuvre est aujourd’hui la préoccupation principale des mairesses et des maires en région. C’est une question de développement régional, mais dans plusieurs cas, c’est aussi une question de maintien des commerces de proximité et de services dans nos communautés. Nous devons nous assurer d’avoir des conditions favorables pour maintenir nos régions fortes et résilientes », affirme Guillaume Tremblay, premier vice-président de l’UMQ et maire de Mascouche.
Trois demandes claires aux partis fédéraux
En prévision des prochaines élections fédérales, l’UMQ interpelle les partis politiques afin qu’ils prennent position sur cet enjeu prioritaire. L’organisation réclame notamment :
-
La prise en compte des réalités locales et régionales, comme le salaire médian, le taux de chômage et les pénuries de main-d’œuvre qualifiée dans l’analyse des besoins en TET;
-
L’abolition du plafond de 10 % imposé pour l’embauche de travailleurs étrangers dans les postes à bas salaire;
-
Le rétablissement d’un permis de travail d’une durée minimale de deux ans pour assurer une stabilité dans les milieux de travail.
