DRUMMONDVILLE
Des chiffres obtenus auprès de la Régie de l’assurance-maladie du Québec démontrent que deux établissements de cette région, l’hôpital Ste-Croix de Drummondville et l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska (Victoriaville) ont réalisé 1551 séances d’électrochocs en 2019. Cela représente 6.5 électrochocs par 1000 habitants, un ratio presque six fois plus élevé que la moyenne québécoise.
Ce qui se passe dans cette région tend à démontrer que le recours aux électrochocs est davantage fonction des croyances personnelles de certains médecins que de l’état de santé objectif des patients, estime Ghislain Goulet, porte-parole du comité Pare-Chocs.
L’utilisation des électrochocs ne fait l’objet d’aucune surveillance actuellement au Québec. Ce laisser-aller laisse entrevoir des dérives inquiétantes, d’autant plus que la plupart des électrochocs sont administrés à des populations vulnérables, notamment à des femmes âgées et qu’ils peuvent causer des dommages irréversibles, incluant des problèmes de mémoire, des troubles cognitifs et même le décès.
Le Centre d’écoute et de prévention suicide Drummond partenaire Vingt55