DRUMMONDVILLE
Le retour des véhicules d’aide à la mobilité motorisés (AMM), insécurité, problème de comportement ou méconnaissance des lois? Le septuagénaire circulait au beau milieu du boulevard Saint-Joseph. Les automobilistes et usagers de la route coincés derrière le petit véhicule motorisé ont rapidement signalé le conducteur imprudent aux autorités.
Le septuagénaire pris en défaut par le policier ne semblait pas connaître ni comprendre les règles de sécurité. ‘’C’est brasseux’’ sur les trottoirs et plus pratique dans la rue, faisait valoir l’homme, questionné après l’intervention du policier. Questionné également sur ses connaissances en matière de sécurité routière et sur l’usage de ce type de véhicule, la réponse fut éloquente : Règlements ? Non, personne ne m’en a parlé, a admis le septuagénaire, le plus sincèrement du monde mais repentant de son inconduite, comprenant le danger auquel il s’exposait, avant de reprendre son chemin sur le trottoir de façon sécuritaire.
Mauvaise information ? Manque d’information ? Peu de moyens de valider les connaissances des conducteurs de ce type de véhicule.
Lors de l’achat d’un véhicule d’aide à la mobilité motorisé neuf, certains vendeurs donnent les informations de base. Contactés par téléphone par le Vingt55, certains revendeurs expriment qu’ils tentent d’informer de leur mieux les clients sans toutefois en avoir l’obligation, ont fait savoir certains commerçants.
Revendeur commercial pris en défaut sur la réglementation
Nous croyons que, malgré notre bonne volonté, ceux qui achètent les quadriporteurs usagers ne sont absolument pas informés de la réglementation; bien souvent pour ces nouveaux usagers ‘’c’est un troc » pour leur automobile. Ils ne réalisent pas toujours qu’ils doivent cependant changer leurs habitudes de ‘’conduite’’.
«Bon nombre d’entre eux perdent leur privilège de conduite pour diverses raisons et achètent ce type de véhicule. Aucune formation ni attestation n’est nécessaire, encore moins un cours. Une simple attestation ou formation obligatoire serait possiblement une excellente idée, autant pour les acheteurs que les revendeurs, qui seraient mieux outillés et informés », fait valoir l’un de ces revendeurs qui préfère garder l’anonymat puisqu’il a été lui-même pris en défaut lorsque questionné sur la réglementation et l’usage d’un AMM qu’il vend lui-même.
La réglementation est claire, le Vingt55 met à votre disposition pour vous aider, la réglementation de la SAAQ et du ministère des Transports sur l’usage du AMM.
Règlementation de la SAAQ : https://saaq.gouv.qc.ca/securite-routiere/moyens-deplacement/fauteuil-roulant-motorise/ce-que-dit-la-loi/