DRUMMONDVILLE
La demande survient alors que des pertes d’emplois massives frappent les travailleurs et travailleuses, résultat de la crise du coronavirus. Si la situation est difficile pour les nouveaux chômeurs, elle représente également un casse-tête pour les nouveaux diplômés, qui font leur entrée dans le marché du travail et occupent souvent des emplois précaires.
« Les jeunes occupent trop souvent des emplois précaires, et plusieurs traînent malheureusement de lourdes dettes étudiantes. Les banques viennent d’annoncer un sursis de 6 mois sur les paiements hypothécaires, le gouvernement doit rapidement faire la même chose avec les dettes d’étude. C’est la moindre des choses. » a expliqué M. Nadeau-Dubois.
Le gouvernement fédéral et l’Ontario ont récemment annoncé une suspension de six mois des paiements des dettes étudiantes. Les jeunes Québécois et Québécoises ont également besoin d’un peu d’air selon la formation politique. « Le remboursement de la dette étudiante représente des paiements plusieurs centaines de dollars chaque mois. Alors que les pertes d’emploi se multiplient, le gouvernement doit retirer cette épée de Damoclès toujours suspendue au-dessus de la tête de dizaines de milliers de jeunes Québécois. » a ajouté le porte-parole de la formation politique.
Québec solidaire assure sa pleine collaboration au gouvernement dans la situation actuelle. «Nous avons discuté de la situation avec le gouvernement, qui assure être sensible à la situation et travailler sur le dossier. Tant mieux, parce que les paiements approchent pour de nombreux jeunes québécois. Il faut agir rapidement. » a conclu M. Nadeau-Dubois.