Un travailleur de chez Bourret Transport, qui s’est retrouvé en arrêt cardiorespiratoire, a pu compter sur l’utilisation d’un défibrillateur automatisé externe (DEA), des employés formés en RCR, et l’assistance des policiers de la Sûreté du Québec de la MRC de Drummond, ce matin.

L’appel pour un homme en arrêt cardiorespiratoire a été logé vers 8h, confirme Louis-Philippe Rue, porte-parole de la Sûreté du Québec, en entrevue au Vingt55. À l’arrivée des policiers, les employés de Bourret avaient déjà commencé les manœuvres de réanimation à l’aide du DEA. Les policiers de la Sûreté du Québec ont assisté l’opération et l’intervention en attendant l’arrivée des paramédics, qui ont pris le relais, explique le porte-parole.

Selon les informations confirmées au Vingt55, plusieurs chocs ont dû être donnés à la victime. La coordination des employés et des policiers aura permis de maintenir et stabiliser les chances de survie du travailleur et de procéder à sa réanimation.

L’homme a ensuite pris en charge et stabilisé par les paramédics de Dessercom avant d’être conduit au centre hospitalier de Drummond, puis transféré vers le CHUS de Sherbrooke dans un état stable, selon le dernier bilan de santé, confirme le porte-parole.

Des secondes qui offrent toutes les chances de survie.

De son côté, contacté par le Vingt55, Frédéric Parent, président de FIMUQ, spécialisée dans la formation et équipement de premier soin , confirme que le sexagénaire a pu compter sur des gens formés et compétents. L’utilisation du DEA dans un court délai maximise les chances de survie d’une personne en ACR. Ce sont les premières minutes qui feront la différence, et comme dans le présent cas, le déploiement rapide du défibrillateur et la coordination efficace entre les employés et policiers ont permis de réanimer l’homme et lui donner les meilleures chances de survie possible.