Parmi les moments forts de la journée, la visite surprise de Chantal Rouleau, ministre responsable de la Solidarité sociale et de l’Action communautaire, a suscité de nombreuses réactions positives. En entrevue au Vingt55, la ministre a salué l’importance de l’action communautaire autonome dans le tissu social québécois.
« Ce salon est une excellente occasion pour les organismes de se faire connaître auprès des citoyens, mais aussi pour permettre à notre gouvernement de prendre le pouls du terrain », a-t-elle déclaré, en présence du député de Drummond–Bois-Francs, Sébastien Schneeberger.

Une mobilisation remarquée

La directrice générale de la CDC Drummond, Mélanie Létourneau, s’est réjouie du succès de l’événement.
« Les organismes communautaires sont des piliers de notre société, mentionne-t-elle. Ils écoutent, accompagnent, soutiennent. Ce salon était l’occasion parfaite de faire découvrir toute la richesse humaine, sociale et solidaire de notre milieu et de créer des ponts entre les organismes et la population. »

Line Fréchette, préfète de la MRC de Drummond, a tenu à rappeler l’appui financier de la MRC via le Fonds d’aide et de soutien aux organismes.
« La mobilisation autour de cet événement démontre bien que notre communauté est tissée serrée. La MRC est fière de soutenir le salon parce que nous croyons en la capacité de transformation de l’action communautaire », a-t-elle affirmé.

De son côté, Sébastien Schneeberger, député de Drummond–Bois-Francs, a insisté sur l’importance de connaître les ressources du milieu.
« Il faut connaître les organismes communautaires, même lorsqu’on n’en a pas besoin. Un jour, on connaîtra quelqu’un qui aura besoin d’aide, et on pourra l’orienter. C’est ça, la force d’un réseau communautaire », a-t-il souligné.

Une aide bienvenue dans le contexte de l’itinérance

Lors de sa visite, la ministre Chantal Rouleau a réitéré l’engagement de son gouvernement à soutenir les organismes intervenant auprès des personnes en situation d’itinérance, un enjeu pressant à Drummondville. Elle a rappelé l’aide financière de 10 millions de dollars, répartie dans plusieurs régions, dont la Mauricie et le Centre-du-Québec.

« L’itinérance est un enjeu complexe qui exige une collaboration étroite entre les différents partenaires. Cette aide financière, réclamée par le milieu, permettra aux ressources sur le terrain d’intervenir concrètement pour aider les personnes à sortir de la rue. Je suis également fière des mesures mises en place pour faciliter leur accès à l’assistance sociale, un levier essentiel pour les soutenir vers une pleine autonomie », a-t-elle déclaré lors de l’annonce officielle et du point de presse tenu à Drummondville.

Cette annonce a été favorablement accueillie par Nancy Lacoursière, directrice principale au développement social chez Centraide des régions Centre-Ouest du Québec.
« Nous accueillons favorablement l’annonce de ce fonds. Notre expertise est une fois de plus reconnue par les instances gouvernementales », a-t-elle affirmé en entrevue au Vingt55.

Elle a toutefois tenu à nuancer : « Mais il ne faut pas s’y tromper : l’itinérance ne cesse d’augmenter, et les organismes sont à bout de souffle. Il est impératif de poursuivre les efforts, de manière structurée et prévisible, pour que ces ressources essentielles puissent accompagner les personnes vulnérables aujourd’hui… et demain. »

Mme Lacoursière a aussi précisé que la gestion du fonds, confiée à Centraide du Grand Montréal, n’engendrera aucun frais administratifs.
« La totalité des montants sera retournée aux communautés desservies par Centraide des régions Centre-Ouest du Québec, dont le Centre-du-Québec. Environ 150 000 $ seront versés à notre région, dans le cadre de trois projets dont les détails restent à déterminer », a-t-elle ajouté.

Parmi les enjeux locaux abordés lors du Salon des organismes communautaires, la directrice générale du Comptoir alimentaire de Drummondville, Véronique Sawyer, a eu l’occasion d’interpeller la ministre Chantal Rouleau et le député de Drummond–Bois-Francs, Sébastien Schneeberger, sur les défis actuels de l’organisme.

Parmi les nombreux enjeux locaux abordés lors du Salon des organismes communautaires, la directrice générale du Comptoir alimentaire de Drummondville, Véronique Sawyer, a réaffirmé l’urgence de relocaliser l’organisme en raison des risques structurels de l’immeuble actuel et de la demande croissante en services.

À l’occasion d’une rencontre tenue sur place avec la ministre Chantal Rouleau et le député Sébastien Schneeberger, Mme Sawyer a présenté les grandes lignes du projet de relocalisation, incluant les coûts, l’échéancier et les besoins en financement. « Le Comptoir alimentaire est un acteur incontournable dans notre communauté. Sa mission est vitale pour de nombreuses familles de la région », a exprimé le député de Drummond–Bois-Francs Sébastien Schneeberger en entrevue au Vingt55. « J’ai eu l’occasion de discuter du dossier avec ma collègue, la ministre Chantal Rouleau, et nous en suivons l’évolution du dossier avec beaucoup d’attention », confirme le député de Drummond–Bois-Francs. « Les membres du conseil d’administration et de la direction du Comptoir alimentaire de Drummondville sont mobilisés plus que jamais, rappelle Jean-Philippe Ayotte

Conférences, partenariats et perspectives

En plus des nombreux kiosques, les visiteurs ont eu l’occasion d’assister à deux conférences fort appréciées :
« Les liens sociaux, un super pouvoir! », présentée par le Mouvement santé mentale Québec, et « Le succès de mes échecs », livrée avec émotion et inspiration par l’autrice Kim Thúy.

L’événement n’aurait pas été possible sans la contribution de précieux partenaires, comme la MRC de Drummond, la Caisse Desjardins de Drummondville, ainsi que les députés André Lamontagne et Sébastien Schneeberger, sans oublier la Ville de Drummondville, qui soutient annuellement la CDC par une importante contribution financière.

Johanne Lachapelle, présidente du conseil d’administration de la Caisse Desjardins de Drummondville, a également mis en lumière le travail essentiel des acteurs du milieu.
« Les gens qui y travaillent le font avec leur cœur, car ils croient à leur cause. Un tel salon est important, afin de bien faire connaître leurs services qui sont offerts à la population », a-t-elle insisté.

Pour la CDC Drummond, cette première édition en appelle certainement d’autres.
« Avec le succès que nous avons connu pour la première édition, il est facile de penser qu’il y en aura une seconde dans un futur pas très lointain… », a conclu Mme Mélanie Létourneau avec optimisme.