DRUMMONDVILLE
En effet, à Drummondville, comme dans de nombreuses régions de la province, les besoins en aide psychologique sont criants dans les milieux scolaires. Les intervenants et les professeurs présents sur le terrain ne cessent de rappeler l’urgence d’agir afin de répondre aux différents besoins pour aider les élèves en difficulté ou ceux nécessitant un suivi et aide immédiat. La charge de travail s’accroît d’année en année, comme le confirmait une éducatrice spécialisé de Drummondville en entrevue au Vingt55. Ces besoins ne sont pas seulement criant, nous mettons en péril l’avenir de plusieurs jeunes en difficulté, sans compter la détresse de nombreux enseignants face à l’augmentation constante de ces besoin ajoute l’intervenante.
Ce n’est pas d’hier que tous les voyants sont au rouge, et nous payons aujourd’hui le prix du laxisme des différents responsables qui auraient dû agir. Alors que les centres de services scolaires, enseignants et éducateurs spécialisés lançaient des messages on ne peut plus clairs au ministre de l’Éducation.
Québec annonce 25 000 $ en bourse pour les futurs psychologues scolaires
Le ministre de l’Éducation, M. Bernard Drainville, annonce, en compagnie de la ministre de l’Enseignement supérieur, Mme Pascale Déry, le lancement du Programme de bourse pour les internats en psychologie dans le réseau de l’éducation. Ce nouveau programme permettra aux étudiantes et étudiants en psychologie d’obtenir une bourse de 25 000 $ s’ils décident d’intégrer le réseau de l’éducation à titre de psychologue scolaire une fois leur formation terminée.
Pour obtenir cette bourse, les futurs diplômés doivent s’engager à exercer leur profession dans le réseau de l’éducation pour un minimum de trois jours par semaine, et ce, pour au moins deux ans.
Rappelons que les étudiantes et étudiants en psychologie bénéficient déjà d’une bourse de 25 000 $ pour réaliser leur internat dans le réseau public. La bourse annoncée aujourd’hui s’ajoute donc à celle-ci, portant le montant total à 50 000 $ pour les étudiantes et étudiants qui décident de faire leur stage dans le réseau public et de commencer leur carrière dans ce dernier.
« Il est essentiel que nous soyons en mesure de répondre aux besoins en santé mentale de nos élèves et de leur donner les outils et ressources nécessaires mentionne Bernard Drainville, ministre de l’Éducation. Le contact avec les jeunes et le dynamisme de l’équipe-école font des écoles des milieux de travail stimulants. Je suis donc très content de la mise en place de cette nouvelle bourse. C’est un bel incitatif pour amener les jeunes à se joindre au réseau de l’éducation qui, j’espère, en attirera plusieurs. »
« J’invite les étudiants en psychologie à considérer cette opportunité professionnelle enrichissante. En plus de se joindre au réseau de l’éducation, comme le dit si bien mon collègue, un milieu de travail stimulant ajoute Pascale Déry, ministre de l’Enseignement supérieur, les personnes intéressées pourront rapidement changer les choses dans la vie des jeunes. À terme, c’est toute la population québécoise qui profitera de cet investissement. »