DRUMMONDVILLE
« D’entrée de jeu, si je me présente à la mairie de Drummondville, ce n’est pas pour participer à une série d’attaques personnelles qui ont lieu par l’intermédiaire de nos médias, mentionne la candidate à la mairie, Stéphanie Lacoste. Les Drummondvilloises et Drummondvillois méritent mieux, notre municipalité mérite une meilleure représentation que cela. Je ne sais pas s’il y a panique dans le clan Carrier, mais les plus récents agissements de leur chef démontrent que si nous ne disons pas comme lui, nous avons toujours tort, et ça, ce sont toujours les citoyennes et citoyens drummondvillois qui en sortent grands perdants. »
La candidate souhaite revenir sur la plus récente sortie publique du conseiller municipal sortant, M. Yves Grondin, qui a mentionné qu’il allait donner son vote à la candidate à la mairie, Stéphanie Lacoste : « De ce que j’ai compris de la sortie de M. Grondin, c’est qu’il considère que sa liberté d’expression sera davantage protégée avec une candidate indépendante à la mairie. Il ne veut pas de ligne de parti dictée par un seul homme. On peut le comprendre : une discussion est plus productive et plus transparente lorsqu’elle se déroule avec l’ensemble des gens autour d’une table, et non pas lorsque les conclusions sont d’emblée imposées par le premier magistrat », ajoute-t-elle.
Drummondville : une municipalité en excellente santé financière
Pour Stéphanie Lacoste, protéger les services aux citoyens est une priorité, mais elle souhaite également les améliorer : « Le cadre budgétaire, qui est un GPS financier dont la Ville se dote, guide nos choix depuis bien des années et je compte bien m’y coller. Cela étant, il importe de respecter la capacité de payer des contribuables, tout en maintenant l’excellence de nos services et du développement de nos infrastructures. Ce que j’ai mentionné, c’est que nos gens ont été durement touchés dans les deux dernières années, et que la hausse de l’inflation est importante. Il importe d’en prendre compte dans notre réflexion. Est-ce que ça passe par un gel des tarifications ? Je pense qu’une saine gestion des finances publiques passe par ce genre de réflexions », mentionne-t-elle.
Dans les dernières années, des projets structurants pour la communauté drummondvilloise ont vu le jour et permettent à la municipalité de se démarquer sur le plan national : « La Ville de Drummondville a dû investir des sommes importantes sur ses infrastructures au cours des deux derniers mandats, que nous parlions de la bibliothèque publique, de la venue de notre université, de la réfection de piscines publiques, parce que, entre autres, nos infrastructures avaient été longtemps oubliées. L’état actuel du Stade Jacques-Desautels et du Centre Marcel Dionne, d’ailleurs, le démontre. Cela étant, la dette de la Ville de Drummondville demeure l’une des plus basses au Québec pour les villes de taille moyenne. J’aimerais poser la question suivante à M. Carrier : lequel de ces projets il n’aurait pas appuyé ? La bibliothèque publique ? L’université ? Laisser croire que les finances de la Ville sont en mauvaise posture relève de la démagogie, d’autant plus que nous avons augmenté de plus de 200 %, en six ans, nos immobilisations payées à même le budget, ce qui est une preuve tangible de l’excellent dynamisme économique de notre ville », lance Mme Lacoste.
Finalement, Stéphanie Lacoste réitère le fait qu’il soit bien dommage que le clan Carrier choisisse ce ton pour la campagne. Elle rappelle que ce n’est pas une campagne de ce genre qui est souhaitée par les citoyennes et citoyens : « Ce que j’entends dans mon porte-à-porte, c’est que la culture de chicane qu’est en train d’instaurer M. Carrier, partout où il passe, ça n’intéresse personne. Drummondville s’est développée grâce à des leaders rassembleurs et respectueux et c’est dans cet esprit que je serai la mairesse de l’ensemble des Drummondvilloises et des Drummondvillois », conclut celle qui sillonne les rues de Drummondville depuis les premiers moments de la campagne.